Caractéristiques cliniques, paracliniques et thérapeutiques de la polyarthrite rhumatoïde du sujet âgé - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
L’objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques démographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques des polyarthrites rhumatoïdes (PR) d’apparition tardive par rapport aux PR à début précoce.
Patients et méthodes |
Étude transversale cas-témoin incluant : un groupe de PR sujet jeune et un groupe de PR à début tardif. La PR à début tardif a été définie par un âge de survenue supérieur ou égal à 60 ans. Ont été exclues les PR dont l’évolution est supérieure à 10 ans. Les caractéristiques sociodémographiques, les données cliniques et paracliniques de la maladie ont été recueillies ainsi que les traitements attribués aux malades. Une comparaison a été effectuée entre les 2 groupes en utilisant les tests t Student et Mann–Whitney pour les variables quantitatives et le Chi2 pour les variables qualitatives. Le seuil de significativité est fixé à p<0,05.
Résultats |
Soixante-quinze patients ont été colligés : 25 PR à début tardif et 50 PR à début jeune. L’âge moyen était respectivement de 69,8±8,2 ans et de 43,6±9 ans et l’âge de début des symptômes était respectivement de 66,36±7 ans et de 37,9±8,5 ans. Une prédominance masculine a été notée dans les PR à début tardif (36 % vs 8 %, p=0,003). Le début de la symptomatologie des PR à début tardif était aigu (p<0,001) avec plus de signes généraux (p<0,001). Il n’y avait pas de différence significative concernant le score d’activité de la maladie (DAS28), le caractère séropositif, la présence d’érosions radiographiques ou de déformations. Les PR à début tardif avaient un HAQ plus élevé (p=0,0046). Il y avait plus de comorbidités dans le groupe PR à début tardif (p=0,001). Le méthotrexate était le premier cDMARDS utilisé dans les 2 groupes. Le recours à la corticothérapie (CTC) et aux biologiques était plus important chez les PR à début jeune (p=0,045 et p=0,026 respectivement).
Discussion |
Notre étude suggère que l’atteinte des hommes était plus fréquente chez les PR à début tardif. Malgré que l’activité soit similaire dans les 2 groupes, le recours à la CTC et aux biologiques était moindre par rapport aux PR à début jeune ce qui est concordant avec les données de la littérature. Ceci est probablement lié à la présence de plus de comorbidités dans les PR à début tardif qui pourrait également expliquer le HAQ plus élevé dans ce groupe.
Conclusion |
Les PR à début tardif et à début jeune avaient des caractéristiques démographiques différentes. L’activité était similaire dans les deux groupes et le HAQ était plus important dans le groupe PR à début tardif. Ces derniers avaient plus de comorbidités ce qui peut expliquer le moindre recours à la CTC et aux traitements biologiques.
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Vol 87 - N° S1
P. A149 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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