Efficacité des traitements biologiques en monothérapie ou en association à des traitements de fond conventionnels au cours de la polyarthrite rhumatoïde : registre RBSMR - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
Les recommandations actuelles conseillent une stratégie additive en commençant par un traitement de fond synthétique conventionnel puis en cas d’efficacité insuffisante, l’ajout d’une thérapeutique ciblée. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du traitement biologique seul et en association avec un traitement conventionnel en pratique clinique.
Patients et méthodes |
Ce travail concerne 224 patients ayant une polyarthrite rhumatoïde, inclus dans le registre de biothérapie de la Société marocaine de rhumatologie. Les patients ont été répartis en 2 groupes : ceux qui sont sous biologique seul et ceux qui le sont en association avec un traitement conventionnel. L’efficacité et la tolérance ont été évaluées au 6e et au 12e mois de suivi. Le critère d’évaluation principal était la variation du DAS 28 selon les critères de réponse EULAR.
Résultats |
L’âge médian de nos patients est de 53[45–59] ans, 87,5 % sont des femmes. La PR est séropositive chez 85,3 % des patients, avec des ACPA positifs chez 85,2 %. Elle est érosive chez 68,5 %, avec une carpite chez 38,4 % de nos malades. L’ancienneté médiane de la PR est de 20,8[13,9–31,3] mois. Le DAS28 moyen à l’initiation de la biothérapie est de 6,05±1,19. À l’inclusion, les patients sont sous biothérapie depuis une médiane de 3,03[0–18,19] mois.
Trente pour cent de nos patients sont sous monothérapie, dont 8 % sont naïfs à tous csDMARDs et 22,8 % ayant déjà été sous au moins un csDMARDs. Sur les 69 patients en monothérapie, 42 % sont sous tocilizumab, 42 % sous rituximab et 15,8 % sont sous anti-TNF alpha (7,2 % sous etanercept, 4,3 % sous adalimumab, 2,9 % sous remsima et 1,4 % sous remicad). Chez les patients sous monothérapie, le critère de réponse AULAR a été atteint chez 41 % (21/51) des patients à l’inclusion, chez 82,8 % (29/35) à 6 mois et 89,1 % (33/37) à 12 mois. Chez les patients en association, 51,3 % (60/117) des malades ont été déclarés répondeurs à l’inclusion, 89,6 % (86/96) à 6 mois et 79,8 % (79/99) après à 12 mois de suivi. Parmi les patients sous monothérapie, 21,7 % ont eu au moins un effet indésirable et 22,6 % de ceux en association, sans différence statistiquement significative (p=0,889).
Conclusion |
La biothérapie en monothérapie dans notre registre, représentée principalement par le tocilizumab et le rituximab montre une efficacité et une tolérance comparable à l’association avec les thérapeutiques conventionnelles.
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Vol 87 - N° S1
P. A163 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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