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Traitement de l’ostéoporose chez les patients portugais atteints de rhumatisme psoriasique : quelle est la valeur de l’outil d’évaluation du risque de fracture (FRAX) ? - 30/11/20

Doi : 10.1016/j.rhum.2020.10.403 
F. Pinheiro , M. Rato, B.M. Fernandes, S. Garcia, S. Ganhão, P. Madureira, M. Bernardes, L. Costa
 Rhumatologie, Centro Hospitalar e Universitário de São João, Porto, Portugal 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Peu d’études ont évalué la prévalence et le traitement de l’ostéoporose (OP) chez les patients atteints de rhumatisme psoriasique, et bon nombre de ces patients ne sont pas dépistés par absorptiométrie à rayons X à double énergie (DXA). Le FRAX permet de stratifier le risque et de définir quels patients peuvent bénéficier d’un traitement anti-ostéoporotique, mais son utilité dans cette population n’est pas bien établie. Le but de cette étude était de déterminer si l’application du FRAX modifie l’indication du traitement anti-ostéoporotique, selon les lignes directrices portugaises.

Patients et méthodes

Dans cette étude transversale, nous avons évalué des patients atteints de rhumatisme psoriasique d’un hôpital tertiaire, enregistrés dans une base de données nationale (Reuma.pt), âgés de 40 à 90 ans et avec une dernière consultation en 2019. Le FRAX a été appliqué a chacun d’entre eux, indépendamment du fait d’être sous traitement anti-ostéoporotique et, lorsque DXA était disponible, la densité minérale osseuse du col fémoral a été utilisée. Les patients ont été stratifiés en fonction du risque de fracture, et ceux à haut risque ont été considérés comme des candidats à un traitement anti-ostéoporotique, selon les directives nationales (FRAX ≥11 % pour les fractures ostéoporotiques majeures ou ≥3 % pour les fractures de la hanche sans DXA, ou FRAX ≥ 9 % pour une fracture ostéoporotique majeure ou ≥2,5 % pour une fracture de la hanche, avec DXA).

Résultats

Nous avons inclus 100 patients, 52 femmes, avec un âge moyen de 54,4±8,9 ans et une durée médiane de la maladie de 10 (6–17) ans. Seulement 43 avaient déjà pratiqué DXA et 6 avaient OP selon les critères de l’Organisation mondiale de la santé. Sept patients ont été identifiés comme présentant un risque élevé de fracture; en appliquant la densité minérale osseuse du col du fémur, 2 patients supplémentaires avec indication de traitement ont été reconnus, totalisant 9 patients. Il y avait une faible concordance entre l’indication du traitement basé uniquement sur DXA et FRAX (Cohen's k 0,066). Il y avait une corrélation modérée et significative entre le pourcentage de risque de fracture ostéoporotique majeure par FRAX avec et sans DXA (Spearman's p 0,804, p<0,001) ; pour le risque de fracture de la hanche par FRAX avec et sans DEXA, la corrélation était plus faible mais toujours significative (Spearman's ρ 0,439, p=0,004). Il n’y avait pas d’association entre l’indication du traitement par FRAX et la performance du DXA (test du Chi2, p=0,597), ni le fait de réaliser un DXA affectait significativement le risque de fracture ostéoporotique majeure (test de Wilcoxon, p=0,185) ou de fracture de la hanche (test de Wilcoxon, p=0,785) par FRAX.

Conclusion

Conformément aux directives portugaises, le FRAX semble être, en soi, un outil très utile chez les patients atteints de PSA, et les performances de DXA ne modifient pas de manière significative l’indication du traitement anti-ostéoporotique.

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Vol 87 - N° S1

P. A227-A228 - décembre 2020 Regresar al número
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