Caractérisation de la densité minérale osseuse chez 216 patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
Les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) présentent un risque accru d’ostéoporose. Cependant, la meilleure orientation et traitement de l’ostéoporose dans cette population reste à déterminer.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective et monocentrique, réunissant consécutivement tous les patients atteints de MICI référés par gastro-entérologie pour rhumatologie de janvier 2013 à janvier 2020, dans un hôpital tertiaire. Lors de la première évaluation en rhumatologie, des données démographiques, cliniques, analytiques et la densité minérale osseuse (DMO) par ostéodensitométrie (DXA) (au fémur total, col fémoral et rachis lombaire) ont été obtenues. Les corrélations entre les variables continues ont été effectuées en utilisant le coefficient de Spearman.
Résultats |
Étude réalisée chez 216 patients : 124 (57,4 %) femmes, de 43,2±13,3 ans en moyenne, avec une durée moyenne de MICI de 11,6±9,7 ans. Concernant les MICI : 158 (73,1 %) avaient une maladie de Crohn et 58 (26,9 %) une colite ulcéreuse ; le médicament le plus utilisé était l’azathioprine (43,1 %) ; 10 patients (4,6 %) étaient sous corticothérapie et 103 (47,7 %) avaient des antécédents de corticothérapie [65 (30,1 %) avec des antécédents de corticothérapie à fortes doses (doses équivalentes de prednisolone>7,5mg/jour pendant 3 mois)]. Dix patients (4,6 %) avaient des antécédents de fracture de fragilité, 177 patients (81,9 %) avaient un déficit en 25-hydroxyvitamine D (<30ng/mL) [23 (10,6 %) avec une parathormone élevé (>65pg/mL)], 145 patients (67,1 %) avaient un CTX sérique élevé (>0,28ng/mL), 26 patients (12 %) avaient des critères d’ostéoporose par DXA (score T<−2,5). Treize patients (6 %) étaient indiqués pour un traitement par FRAX avec DXA, 3 (1,4 %) étaient déjà traités par un bisphosphonate et 17 (7,9 %) étaient sous supplémentation calcique et/ou en vitamine D. Dans le Tableau 1, il est possible d’observer les corrélations obtenues entre les variables cliniques/biologiques et la DMO. Il n’y avait aucune différence statistiquement significative de DMO entre les sous-groupes suivants : maladie de Crohn vs colite ulcéreuse ; patients avec vs sans carence en vitamine D ; exposés vs non exposés à une corticothérapie.
Conclusion |
Les résultats de cette étude démontrent une prévalence importante de l’ostéoporose sous-diagnostiquée et sous-traitée chez les patients atteints de MICI. Un plus grand impact des variables cliniques/biologiques a été observe dans la DMO au col fémoral. De plus, il est intéressant de noter les corrélations faibles de la DMO avec la vitesse de sédimentation, l’hémoglobine et l’albumine sériques.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 87 - N° S1
P. A229 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?