Statut osseux, vitaminique D et profil fracturaire au cours de l’ostéoporose sénile - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
L’incidence des fractures ostéoporotiques ont augmenté considérablement au cours des dernières décennies avec le vieillissement de la population. Les sujets âgés sont beaucoup plus susceptibles de se fracturer en raison de divers facteurs, notamment les phénomènes de vieillissement osseux. La morbi-mortalité et le coût économique de ces fractures imposent un dépistage systématique afin d’éviter les complications potentielles. Le but de ce travail est d’illustrer les différentes caractéristiques et particularités de l’ostéoporose sénile dans notre population, ainsi de déterminer la prévalence et le profil des fractures au sein de cette catégorie.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective descriptive menée sur une durée totale de 5 ans entre 2015 et 2020, portant sur des patients chez qui le diagnostic d’ostéoporose sénile est retenu, définie par une ostéoporose survenant chez une personne>70 ans, et ont été exclues les autres causes secondaires de perte osseuse. Les données épidémiologiques, biologiques, densitométriques et évolutives ont été recueillies et analysées.
Résultats |
Nous avons recensé 64 patients dont l’âge était supérieur ou égal à 70 ans. L’âge moyen est de : 78,7 ans (écart-type=6,79) avec des extrêmes allant de 70 ans à 102 ans, avec un sex-ratio H/F=0,06. Les comorbidités retrouvées principalement étaient ; cardiovasculaires chez 67 % des cas, le diabète chez 22 % des cas, une dyslipidémie chez 14 % des cas et une arthrose (tous sites confondus) chez 85,9 % des cas. La notion de fracture personnelle était retrouvée chez 47 % des cas, la notion de fracture chez un parent de 1er degré était retrouvée chez 8 % des cas. Les facteurs de chute étaient une baisse de l’acuité visuelle chez 55 % des cas, un trouble d’équilibre chez 44 % des cas et une démence chez 4 % des cas. Le taux de calcium sanguin et de phosphore était normal chez tous les patients. Une PTH élevée a été notée chez 10 % des cas, un taux de vitamine D bas était chez : 93,7 % des patients. Le T score moyen au niveau du rachis lombaire était à −2,90 (écart-type=1,26), au niveau du col fémoral était à −2,16 : (écart-type=1,13). Les fractures retrouvées étaient réparties comme suit : 46,8 % sévères dont : 38 % étaient des fractures vertébrales, 22 % des fractures de l’extrémité supérieur du fémur, et 21,8 % non sévères, dont 22 % étaient des fractures du poignet. Tous les patients avaient reçu un traitement anti-ostéoporotique : bisphosphonates chez 92,1 % des cas dont 91,1 % des cas ont été mis sous acide alendronique et 8,4 % sous acide zolédronique, avec une durée moyenne de traitement de 15,97 mois (écart-type=23,17). Une supplémentation en vitamine D a été faite chez tous les patients. Une refracture a été notée chez 1 cas.
Conclusion |
À ce jour, la prévention primaire et secondaire reste le meilleur traitement des ostéoporoses séniles. Une supplémentation en vitamine D demeure essentielle et systématique chez cette population, vue la carence retrouvée chez la majorité des patients de notre série. Un traitement anti-ostéoporotique, notamment un bisphosphonate peuvent être utile dans la régression des phénomènes de résorption chez ces patients
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Vol 87 - N° S1
P. A248 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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