Goutte du sujet âgé dans le service de rhumatologie du Point G - 30/11/20
, T. Sidi, D. Seydou PIS, B. Kodio, C. Idrissa AhResumen |
Introduction |
La prévalence de la goutte tend à augmenter avec l’âge et plus chez l’homme [1]. Sa prise en charge reste identique à celle de la personne jeune, mais impose une attention particulière en raison des comorbidités et d’une poly-médication fréquente. Le but de ce travail est de la caractériser mieux chez les patients vus dans le service de rhumatologie de 2015 à 2019.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective transversale durant quatre ans chez les patients de 65 ans au moins. Ils ont été retenus selon les critères clinique, biologique et radiologique et suivi six mois au moins.
Résultats |
Nous avons retenu 85 dossiers dont 33 (38,8 %) femmes et 52 (61,2 %) hommes avec un âge moyen de 70,70 ans [65–91]. Ont été recensés 53 cas d’HTA (63,1 %), 12 cas diabète (14,3 %), et 77 cas d’arthrose (91,7 %). Le premier motif de consultation demeure l’arthralgie chez 84 patients (98,8 %) dont 6 cas d’atteinte monoarticulaire. Le site préférentiel était le genou 70 (82,4 %) et les 1res MTP 19 (22,4 %). Les tophi ont été retrouvés chez 13 patients (15,3 %) localisés aux pieds 6 (7,1 %), coudes 5 (5,9 %), mains 4 (4,7 %). L’hyperuricémie était constatée au diagnostic chez 80 patients (94,1 %). La radiographie avait objectivé : le liséré calcique sur 5 clichés (5,9 %). Tous avaient bénéficié de l’allopurinol 84 (98,8 %) d’une dose de 300mg/j chez 60 (70 %). Le régime apurinique a été respecté chez 47 (55,3 %). L’évolution a été bonne chez 84 (98,8 %). La rémission était clinique chez 84 (98,8 %) et biologique chez 76 (89,4 %) durant 6 mois chez 36 (42,4 %). La régression de l’allopurinol a été possible chez 21 patients (24,7 %).
Discussion |
La prévalence de la goutte augmente avec l’âge 7 % chez les hommes de 65 ans et 3 % les femmes de 85 ans [2]. Dans notre série la fréquence est de 2,05 % avec plus d’homme que de femme et le siège plutôt au genou. Les autres caractéristiques cliniques demeurant classiques.
Conclusion |
En dépit des comorbidités le profil évolutif avoisine celui du sujet jeune.
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Vol 87 - N° S1
P. A250 - décembre 2020 Regresar al número
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