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Étude structurale des articulations sacro-iliaques en tomodensitométrie dans la sarcoïdose : étude rétrospective monocentrique de 217 patients (SISTER) - 30/11/20

Doi : 10.1016/j.rhum.2020.10.459 
S. Cadiou 1, , G. Coiffier 1, S. Jouneau 2, P. Jego 3, A. Perdriger 1, N. Belhomme 4, R. Guillin 5, P. Guggenbuhl 1
1 Rhumatologie, CHU de Rennes, hôpital Sud, Rennes 
2 Pneumologie, CHU de Rennes, Rennes 
3 Médecine interne, hôpital Sud, Rennes 
4 Medecine interne et immunologie clinique, CHU Rennes, Rennes 
5 Radiologie, hôpital Sud, CHU de Rennes, Rennes 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La prévalence de la sacroiliite en IRM ou en radiographie dans la sarcoïdose a été estimée entre 7,8 % et 20,3 % en cas de rachialgies. La prévalence en IRM dans une population de sarcoïdose non sélectionnée a été estimée à 3,9 %. Une atteinte osseuse iliaque ou sacrée liée à la sarcoïdose ou une arthrose peuvent aussi mimer une sacroiliite. L’objectif de cette étude était d’évaluer les atteintes structurales des sacro-iliaques à partir de scanners abdominopelvien chez des patients atteints de sarcoïdose.

Matériels et méthodes

Dans cette étude rétrospective monocentrique, 3 lecteurs ont analysé les articulations sacro-iliaques de patients atteints de sarcoïdose (normales, dégénératives ou inflammatoires), en aveugle du dossier clinique. Un consensus était réalisé en cas de discordance. La présence d’érosions, de sclérose et d’ankylose était recueillie.

Résultats

Au total, 217 scanners de patients atteints de sarcoïdose étaient analysables dans une population initiale de 3305 patients. Trois patients avaient des sacroiliites et quatre patients remplissaient les critères de classification ASAS 2009 des spondyloarthrites, soit respectivement une prévalence de 1,38 % et 1,85 %. L’atteinte dégénérative représentait 28,1 % des patients et était plus fréquente avec l’âge, les grossesses, chez les patients vivants en zone rurale et en cas d’ankylose.

Discussion

Comparé à 3 études de cohorte récentes ayant estimé la prévalence de la sacroiliite dans la sarcoïdose entre 3,9 % et 14,3 %, notre estimation est plus faible. Les différences pourraient être dues à des populations différentes. Toutes les études précédentes ont été menées chez des patients lombalgiques, avec des biais de sélection puisque 2 études ont été effectuées chez des patients issus de service de rhumatologie. Enfin, les modalités d’imageries utilisées diffèrent. La radiographie du bassin était utilisée dans deux études malgré ses performances diagnostiques médiocres. La dernière étude, plus récente, a utilisé l’IRM chez des patients atteints de sarcoïdose lombalgiques. La prévalence plus élevée dans cette étude comparée à la nôtre pose la question des faux positifs en IRM (atteinte dégénérative) pour le diagnostic de sacroiliite. L’œdème sacro-iliaque en séquence STIR peut notamment être présent dans de nombreuses situations : stress mécanique, grossesses, variantes anatomiques, arthrose. Les anomalies structurales dégénératives peuvent plus facilement être visualisées en scanner. L’arthrose est un facteur confondant à ne pas sous-estimer dans l’évaluation des sacro-iliaques en imagerie.

Conclusion

La sacroiliite peut s’associer à la sarcoïdose dans le cadre de la SpA. L’arthrose sacro-iliaque est également une entité à ne pas sous-estimer. Le scanner peut avoir son utilité en complément de l’IRM lors de l’évaluation des articulations sacro-iliaques.

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Vol 87 - N° S1

P. A255-A256 - décembre 2020 Regresar al número
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