Identification des maladies inflammatoires chroniques traitées en ville par biothérapie ou traitement synthétique ciblé - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
L’utilisation de la base de données de délivrance en pharmacie peut s’avérer utile pour identifier des pathologies chroniques traitées et suivre l’évolution de leur prise en charge par une approche algorithmique en raison de la non disponibilité du diagnostic. L’objectif va être d’identifier les maladies inflammatoires chroniques (MIC) traitées par biothérapie ou traitement synthétique ciblé (B/TSC) en rhumatologie (polyarthrite rhumatoïde PR, spondylarthrite ankylosante SA, rhumatisme psoriasique RP), dermatologie (dermatite atopique, psoriasis) et gastro-entérologie (maladies inflammatoires intestinales : Corhn, rectocolite hémorragique).
Matériels et méthodes |
Nous avons utilisé la source de données d’IQVIA, LTD, Longitudinal Treatment Dynamics, comprenant des données de délivrance d’un échantillon représentatif de 45 % des officines françaises. Afin de déterminer les différentes MIC traitées par B/TSC en 2019, un algorithme a été construit en utilisant plusieurs règles pondérées par un score incluant les dates de mise à disposition des traitements selon les indications, la spécialité du prescripteur et les paniers traceurs spécifiques d’une MIC (prescrits en amont de l’initiation et/ou en coprescription avec un B/TSC). Une étape d’intelligence artificielle par transfert learning a été introduite afin de différencier les patients PR vs SA après apprentissage à partir de données médicalisées issues des logiciels médicaux de patients vus en consultation en rhumatologie. Les résultats de la répartition des MIC traitées par B/TSC ont été extrapolés à la France métropolitaine.
Résultats |
Environ 200 000 patients ayant reçu une délivrance d’un traitement par B/TSC pour une MIC ont été identifiés en 2019. 53 % des patients correspondent à des patients ayant un rhumatisme inflammatoire chronique. Le reste concerne 20 % de patients dermatologiques (psoriasis ou dermatite atopique), 16 % de patients de patients ayant l’une des deux maladies inflammatoires intestinales et 11 % de patients avec association de MIC ou inclassés. La répartition des patients rhumatologiques selon la rhumatisme inflammatoire chronique est respectivement de 61 %, 28 %, 11 % pour la PR, la SA et le RP.
Conclusion |
La base de délivrances en pharmacie de ville a montré son intérêt pour identifier les différentes MIC et suivre l’évolution temporelle de leur prise en charge. Elle ne permet de suivre que les thérapeutiques délivrées en ville. Une validation externe sera nécessaire pour valider l’algorithme.
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Vol 87 - N° S1
P. A46-A47 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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