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Caractéristiques, modalités de prise en charge et évolution des patients atteints d’une spondylodiscite infectieuse à pyogène dans les services de rhumatologie et de maladies infectieuses du CHU de Lille - 30/11/20

Doi : 10.1016/j.rhum.2020.10.097 
C. Ergand 1, , O. Robineau 2, J. Paccou 1, E. Senneville 3, R.M. Flipo 4, B. Cortet 5
1 Rhumatologie, CHU de Lille, Lille 
2 Maladies infectieuses, CH de Tourcoing, Tourcoing 
3 Infectiologie, CH de Tourcoing, Tourcoing 
4 Service de Rhumatologie, CHU Roger Salengro, Lille 
5 Rhumatologie, CHU Lille, Lille 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La spondylodiscite infectieuse est une urgence diagnostique et thérapeutique justifiant d’une prise en charge en milieu spécialisé. Cependant, les dernières recommandations françaises datent de 2007 et, ne prennent donc pas en considération les publications récentes d’intérêt, ce qui laisse supposer une hétérogénéité des prises en charge. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques, les modalités de prises en charge et l’évolution des patients atteints d’une spondylodiscite infectieuse à pyogènes dans les services de Maladies Infectieuses et de Rhumatologie du CHU de Lille.

Matériels et méthodes

Nous avons réalisé une étude rétrospective dans les services de Maladies Infectieuses et de Rhumatologie du CHU de Lille, entre le 01 janvier 2013 et le 31 décembre 2017. Nous avons décrit puis comparé les caractéristiques et les modalités de prise en charge entre les deux services. 195 patients ont été inclus, dont 136 patients en Rhumatologie et 59 patients en Maladies Infectieuses.

Résultats

La spondylodiscite infectieuse touchait majoritairement les hommes dans la sixième décade (âge moyen 65,8 ans). Les comorbidités les plus fréquemment rencontrées étaient le diabète (27,7 %), les néoplasies (24,1 %), l’exogénose (22,6 %) et le tabac (19,5 %). Le staphylocoque était le plus souvent impliqué (n=101, soit 51,8 %). Les fluoroquinolones étaient l’antibiothérapie privilégiée en première et dernière ligne. La durée moyenne de traitement était de 10,46 semaines. 79,6 % des patients ont évolué vers la guérison, 5,64 % des patients ont présenté un décès en lien avec l’infection. Le tableau des patients hospitalisés en Maladies infectieuses était plus « bruyant », avec significativement plus de fièvre (p<0,001), une CRP plus élevée (p=0,003), des hémocultures plus souvent positives, et la présence significativement plus fréquente d’endocardite (p=0,022) et de localisations secondaires (p<0,001). Les décès en lien avec l’infection y étaient plus fréquents (p=0,020). Les patients hospitalisés en Rhumatologie étaient significativement plus souvent rachialgiques (p<0,001), il y avait significativement plus de ponction-biopsie disco-vertébrale effectuées (p<0,001), l’évolution vers la guérison y était plus fréquente (p=0,020).

Discussion

Plusieurs points sont à éclaircir afin d’optimiser la prise en charge de cette pathologie, notamment concernant le bilan d’extension, les modalités d’antibiothérapie (en termes de durée et d’écologie bactérienne) et de suivi. L’analyse comparative nous a permis de dresser deux profils différents en fonction du service d’hospitalisation.

Conclusion

L’originalité de notre étude était de proposer une comparaison des caractéristiques, modalités de prise en charge et évolution des patients atteints de spondylodiscites infectieuses dans deux services de discipline différente.

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Vol 87 - N° S1

P. A60 - décembre 2020 Regresar al número
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