Devenir fonctionnel à un an des spondylodiscites infectieuses compliquées de compression médullaire - 30/11/20
Resumen |
Introduction |
La compression médullaire est une complication grave de la spondylodiscite infectieuse (SPDI) et elle peut être responsable de séquelles motrices et une perte de l’autonomie. L’objectif de ce travail était de d’étudier le devenir fonctionnel de la SPDI compliquée de compression médullaire à un an d’évolution.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective, descriptive menée dans un service de médecine physique et réadaptation. Les patients atteints de SPDI compliquée de compression médullaires qui entre 2015 et 2020 ont été inclus. Les données étaient recueillies à partir des dossiers médicaux. L’évaluation fonctionnelle a comporté l’évaluation la marche, le déficit moteur, la présence de spasticité et l’indépendance fonctionnelle évaluée par la mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF) au moment du diagnostic et après 12 mois d’évolution. Le MIF est un score qui évalue l’indépendance fonctionnelle par 6 domaines. Chaque item de la MIF est coté sur une échelle de Likert à 7 points, indiquant la quantité d’assistance requise pour réaliser chaque item (1=assistance totale, 7=indépendance totale). Le résultat global était compris entre 18-126.
Résultats |
Trente patients étaient inclus. Il s’agissait de 15 hommes et 15 femmes. La moyenne d’âge au moment du diagnostic était 53,7±13,45. La SPDI était révélé par des rachialgies dans 66,7 % des cas, une altération de l’état général dans 33,3 % des cas. Un syndrome infectieux était rapporté chez 30 % des patients et des troubles de la marche dans 60 % des cas. Le germe responsable de la SPDI était la tuberculose dans 50 % des cas, des pyogènes dans 36,7 % des cas et la brucellose dans 13,3 % des cas. L’IRM a montré chez tous les patients une épidurite compressive. 66,7 % des patients ont bénéficié d’une chirurgie décompressive. À l’admission, 46,7 % des patients étaient paraplégiques, 46,7 % paraparésiques, 3,3 % tétraplégiques et 3,3 % tétraparésiques. La marche était impossible chez 66,7 % des patients et possible avec aide chez 33,3 % des patients. Une spasticité était notée dans 40 % des cas. À 12 mois du diagnostic de SPDI, le pourcentage des patients avec parésie a augmenté à 56,7 %, 20 % étaient paraplégiques et 16,7 % ont récupéré complètement leur force motrice. Comparativement à l’admission, il y’avait une amélioration significative de la marche : impossible dans 23,3 %, possible avec aide dans 53,3 % des cas et possible sans aide dans 23,3 % des cas (p=0,001). Les patients qui n’étaient pas opérés, ont récupéré la marche plus que les patients qui ont eu une chirurgie (p=0,007). La spasticité à 12 mois et les complications de décubitus ont aggravé significativement le pronostic de la marche à 12 mois (p=0,006 ; p=0,031, respectivement). La moyenne du score MIF à l’admission était 78,93±23,63 et a augmenté à 102,66±19,47 à 12 mois (p=0,001). 40 % des patients ont bénéficié de la prescription d’un fauteuil roulant type paraplégie et 30 % ont bénéficié de la prescription d’un déambulateur. À 12 mois, l’infection était contrôlée cliniquement et sur les données de l’imagerie chez tous les patients.
Conclusion |
Le MIF est un outil facile pour l’évaluation de l’indépendance fonctionnelle chez les patients atteints de SPDI compliquée de compression médullaire. Le pronostic de la marche est altéré par la survenue de complication de décubitus, la spasticité et la chirurgie.
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Vol 87 - N° S1
P. A62-A63 - décembre 2020 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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