Efficacité du baricitinib sur l’inflammation parodontale chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde - 07/03/21
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Resumen |
Points essentiels |
• | La polyarthrite rhumatoïde, en particulier les formes sévères, actives et ACPA positives, est généralement associée à une dégradation de la santé parodontale. |
• | Malgré le lien bidirectionnel largement reconnu entre la polyarthrite rhumatoïde et la maladie parodontale, l’effet des nouveaux traitements antirhumatismaux sur la modulation du microenvironnement parodontal reste controversé. |
• | Les inhibiteurs des Janus kinases par voie orale, comme le baricitinib, pourraient avoir un double effet sur la maladie articulaire et la maladie parodontale en ciblant les voies de signalisation intracellulaire et en inhibant de nombreuses cytokines. |
Résumé |
Objectif |
Malgré le lien pathobiologique bidirectionnel largement reconnu entre la polyarthrite rhumatoïde (PR) et la maladie parodontale (MP), l’impact des nouveaux traitements antirhumatismaux sur la modulation non seulement des atteintes articulaires inflammatoires et immunitaires mais aussi du microenvironnement parodontal reste sujet à débat. Nous avions pour objectif d’évaluer le status parodontal dans la PR, avec et sans administration de baricitinib, un inhibiteur des Janus kinases (JAK), et de préciser l’association entre ces deux entités.
Méthodes |
Nous avons mené une étude prospective longitudinale de 24 semaines chez 21 patients atteints de PR active et débutant un traitement par baricitinib. Les analyses standard comprenaient une double évaluation rhumatologique (activité de la PR, invalidité, sérologie, profil inflammatoire) et dentaire (indice de plaque, indice gingival, indice de saignement au sondage, profondeur de sondage et niveau d’attache clinique).
Résultats |
Dans plus de la moitié des cas, les patients PR présentaient une parodontite chronique au départ, comme indiqué par la prévalence accrue de sites avec accumulation de plaque, saignements au sondage, poches profondes et perte d’attache. Une parodontite agressive a été rapportée notamment dans les sous-groupes cliniques ayant une inflammation excessive (taux sérique de protéine C-réactive) et la présence de biomarqueurs sérologiques (anticorps antipeptides citrullinés). Par ailleurs, des corrélations significatives ont également été rapportées entre la pathologie dentaire, l’activité de la maladie et le taux des ACPA (p<0,05). Une amélioration sensible a été observée concernant les caractéristiques de la polyarthrite rhumatoïde mais également le statut parodontal après 24 semaines de traitement par baricitinib.
Conclusion |
La PR, en particulier lorsqu’elle est de forme sévère, active et ACPA+, est associée à une dégradation de la santé parodontale. Le blocage des JAK utilisant le baricitinib par voie orale semble avoir un effet bénéfique dans la PR active et pourrait moduler le processus inflammatoire au sein du tissu parodontal.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde, Maladie parodontale, Baricitinib
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le doi ci-dessus. |
Vol 88 - N° 2
P. 120-124 - mars 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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