Les aspects en imagerie des pachyméningites intracrâniennes : à propos d’une série de 24 cas - 03/06/21
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Resumen |
Introduction |
Les pachyméningites intracrâniennes (PMIC) correspondent à un épaississement inflammatoire chronique de la dure-mère. Elles sont relativement rares, et peuvent être secondaires ou idiopathiques. Elles sont bien explorées par l’imagerie en coupe, en particulier par l’imagerie par résonance magnétique (IRM).
Objectif |
L’objectif de notre étude est d’analyser les aspects radiologiques des pachyméningites et de souligner le rôle important de l’imagerie en particulier l’IRM dans la démarche étiologique.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 24 patients recrutés sur une période de 3 ans (février 2018–février 2021). Tous nos patients ont bénéficié d’une TDM avant et après injection de produit de contraste, suivie d’une IRM en différentes pondérations et après injection de Gadolinium.
Résultats |
Un total de 65,3 % de nos patients étaient de sexe féminin, avec un âge moyen de 40 ans. L’imagerie en coupe a retrouvé un épaississement méningé localisé et asymétrique (62,5 %) ou diffus (37,5 %), qui se rehaussait de façon importante après injection de produit de contraste. Des lésions intraparenchymateuses associées (45,8 %) et/ou des anomalies clinicobiologiques (66,7 %) étaient retrouvées, ce qui a permis l’orientation étiologique. Les PMIC étaient secondaires à une tuberculose (33,3 %), une maladie de Behçet (25 %), une sarcoïdose (16,7 %), une carcinomatose leptoméningée (8,3 %) et une hypotension intracrânienne chronique (4,1 %). Les autres cas se sont révélés être idiopathiques (12,5 %).
Discussion |
L’exploration des pachyméningite repose sur la TDM et surtout l’IRM. En effet, la TDM est beaucoup moins performante que l’IRM, notamment dans les lésions minimes à modérées. Dans les formes plus importantes, elle objective un épaississement dure-mérien spontanément hyperdense, se rehaussant après injection de produit de contraste. L’IRM représente l’examen de référence, elle permet non seulement de porter le diagnostic de pachyméningite à un stade précoce, mais également d’apprécier son importance et son extension, de détecter une éventuelle complication et de suggérer l’étiologie.
Conclusion |
Les PMIC sont rares, et leur diagnostic étiologique n’est pas toujours aisé en dehors d’un contexte les faisant entrer dans le cadre des pachyméningites secondaires. Sinon, une biopsie dure-mérienne devra s’imposer.
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Vol 48 - N° 4
P. 226-227 - juin 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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