L’apport de l’irm dans le diagnostic des neuropathies optiques inflammatoire : à propos d’une série de 64 cas - 03/06/21
Resumen |
Introduction |
Une neuropathie optique (NO) inflammatoire peut être définie par une souffrance aiguë du nerf optique d’origine inflammatoire. Il s’agit d’une entité nosologique fréquente et hétérogène qui engage de nombreuses pathologies. L‘imagerie par résonance magnétique (IRM) est l’examen radiologique de première intention et la pierre angulaire dans l’exploration des névrites optiques.
Objectif |
L’objectif de notre étude est d’analyser le profil clinico-radiologique de nos patients afin de souligner rôle crucial de l’IRM dans la démarche étiologique.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective sur dossier médical, de 64 patients ayant une NO inflammatoire hospitalisés au service de neurologie et d’ophtalmologie du CHU Mohammed VI d’Oujda durant une période allant de février 2015 à janvier 2021. Les NO d’une autre origine ont été exclus. Tous les patients ont bénéficié d’un examen clinique rigoureux, d’une IRM orbitaire, encéphalique et/ou médullaire, d’un bilan biologique exhaustif, et d’un suivi régulier.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 31 ans. Le sex-ratio (H/F) était de 0,56. Le motif de consultation le plus fréquent était la baisse de l’acuité visuelle (AV) dans 84 % des cas. Le fond d’œil montrait une anomalie papillaire chez 67 % des cas. Le raisonnement étiologique s’est basé sur le contexte clinique, l’IRM, le bilan biologique et l’évolution sous traitement. L’IRM a permis de confirmer l’existence de la névrite optique “radiologique” chez 86 %, ainsi que de suggérer son origine via l’étude de plusieurs éléments : le siège, la taille, l’étendu de l’anomalie de signal et les caractéristiques sémiologiques des autres anomalies parenchymateuses ou médullaires. Les étiologies étaient dominées par la sclérose en plaque (34 %), les maladies du spectre de neuromyélite optique de Devic (21 %). L’évolution était favorable après traitement avec une AV supérieure à 7/10 chez 49 % des cas. Quatre patients ont gardé une AV inférieure à 1/10. La récidive est survenue chez 16 cas.
Discussion |
L’IRM est l’examen radiologique de première intention devant une névrite optique. Elle permet d’une part d’étudier les voies optiques et d’autre part de réduire le champ des étiologies à évoquer devant ce tableau. Les étiologies retrouvées dans notre série étaient dominées par la SEP, spectres NMO, cependant, 21 % des cas reste idiopathique dans notre contexte.
Conclusion |
Le diagnostic étiologique des neuropathies optiques inflammatoire est difficile. Le contexte clinique et l’IRM demeurent les deux clefs dans la démarche diagnostique de cette pathologique.
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Vol 48 - N° 4
P. 227 - juin 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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