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Efficacité et toxicité de la curiethérapie prostatique en complément après radiothérapie externe pour les cancers de prostate de risque intermédiaire ou élevé : étude rétrospective multicentrique du groupe curiethérapie de la SFRO - 24/09/21

Doi : 10.1016/j.canrad.2021.07.023 
K. Ka 1, , R. Schiappa 2, F. Mallet 3, E. Martin 4, M.-È. Chand 2, N. Demogeot 5, A. Bossi 1, D. Peiffert 5, M. Quivrin 4, M. Kissel 6, J.-M. Hannoun-Lévi 2, P. Blanchard 1
1 Radiothérapie, institut Gustave-Roussy, Villejuif, France 
2 Radiothérapie, centre Antoine-Lacassagne, Nice, France 
3 Radiothérapie, polyclinique de Courlancy, Reims, France 
4 Radiothérapie, centre Georges-François-Leclerc, Dijon, France 
5 Radiothérapie, Institut de cancérologie de Lorraine, Vandœuvre-lès-Nancy, France 
6 Radiothérapie, institut Curie, Paris, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction et but de l’étude

L’escalade de dose de radiothérapie dans les cancers de prostate de risque intermédiaire ou haut risque améliore le contrôle biochimique. Le complément en curiethérapie qui permet de délivrer une dose élevée, a montré dans trois essais randomisés un bénéfice supérieur par rapport à la radiothérapie seule. Le groupe curiethérapie de la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) a conduit une étude rétrospective multicentrique pour rapporter des données d’efficacité et de tolérance du complément en curiethérapie en vie réelle.

Matériel et méthodes

une étude rétrospective multicentrique a été conduite, incluant la totalité des patients consécutifs atteints de cancer de prostate de risque intermédiaire ou haut risque pris en charge par association de radiothérapie externe et de boost par curiethérapie, qu’elle soit par haut débit de dose ou par implants permanents de grains d’iode 125, de 2006 jusqu’en décembre 2019. Les caractéristiques des patients, de la maladie initiale, des traitements et du suivi ont été recueillies.

Résultats et analyse statistique

Mille treize patients ont été inclus (dont 960 pris en charge après 2010) ; 914 patients ont été suivis et leurs résultats analysés, dont 864 ayant reçu une curiethérapie de haut débit de dose (dose médiane 14Gy en une fraction) et 50 par implants permanents de grains d’iode 125 (dose médiane 110Gy). Quatre-cent-vingt-quatre cancers étaient de risque intermédiaire et 490 de haut risque. La dose médiane de radiothérapie externe était de 46Gy. Après un suivi médian de 63 mois, le contrôle biochimique à 5 ans était de 90 % pour la population globale, 94 % et 86 % pour les cancers de risque intermédiaire ou haut risque, respectivement. À 5 ans, les taux de survie sans rechute biochimique ni clinique, survie sans métastase et contrôle local étaient respectivement de 67 %, 92 % et 97 %. Une toxicité tardive de grade 2 ou plus était retrouvée chez 70 patients (soit 7,7 %) et 18 patients (soit 2 %) sur les plans urinaire et digestif.

Conclusion

Cette étude multicentrique montre l’efficacité de l’association de la curiethérapie en complément de la radiothérapie externe et sa bonne tolérance. Cette base de données, en cours d’enrichissement, montre le dynamisme du groupe curiethérapie de la SFRO et permettra de mieux étudier les facteurs influençant le contrôle du cancer de prostate et de contribuer à la diffusion de cette technique sur le territoire national.

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Vol 25 - N° 6-7

P. 738 - octobre 2021 Regresar al número
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