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Efficacité et toxicité de la curiethérapie prostatique à haut débit de dose en rattrapage dans les rechutes locales après radiothérapie - 24/09/21

Doi : 10.1016/j.canrad.2021.07.025 
M. Kissel 1, , A. Pounou 2, K. Ka 2, A. Alexis 3, J. Irani 4, B.A. Jereczek-Fossa 5, M. Terlizzi 2, A. Bossi 2, P. Blanchard 2
1 Radiothérapie, institut Curie, Paris, France 
2 Radiothérapie, institut Gustave-Roussy, Villejuif, France 
3 Physique médicale, institut Gustave-Roussy, Villejuif, France 
4 Urologie, hôpital de Bicêtre, AP–HP, université Paris-Saclay, Le Kremlin-Bicêtre, France 
5 Radiothérapie, Institut européen d’oncologie, université de Milan, Milan, Italie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction et but de l’étude

Les rechutes intraprostatiques après radiothérapie à visée radicale pour un adénocarcinome prostatique ne sont pas rares. Historiquement, l’unique option thérapeutique était la prostatectomie de rattrapage qui est grevée d’une morbidité importante, notamment urinaire. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la toxicité de la curiethérapie de haut débit de dose en rattrapage.

Matériel et méthodes

Les dossiers de tous les patients pris en charge dans notre institution par curiethérapie prostatique de haut débit de dose pour une rechute locale isolée en zone irradiée (radiothérapie externe ou curiethérapie) ont été analysés rétrospectivement.

Résultats et analyse statistique

Les dossiers de 64 patients pris en charge de 2013 à 2020 ont été inclus. Le suivi médian était de 30,5 mois. Les patients avaient reçu initialement pour 73 % d’entre eux une radiothérapie externe exclusive (dose médiane 70Gy, [Q1–Q3 : 70–74]), essentiellement avec une technique conformationnelle tridimensionnelle (82 %) ; 27 % des patients avaient reçu une curiethérapie dans le cadre de leur irradiation initiale (curiethérapie exclusive en grains d’iode pour 22 % et combinaison de radiocuriethérapie pour 5 % des patients). Lors du diagnostic initial, 19 % des patients avaient une maladie de faible risque, 37 % une maladie de risque intermédiaire et 44 % une maladie de haut risque ou évoluée. La concentration sérique médiane d’antigène spécifique de la prostate [PSA] au moment de la curiethérapie de rattrapage était de 6,8ng/mL [Q1–Q3 : 4,36–8,73]. L’intervalle médian entre l’irradiation initiale et la curiethérapie de rattrapage était de 10 ans [Q1–Q3 : 6,9–12,6]. La curiethérapie de rattrapage consistait en deux fractions de 12 ou 13Gy associée à une hormonothérapie dans 65 % des cas. Le volume traité était la prostate en totalité pour 96 % des patients. Vingt-trois pour cent des patients étaient résistants à la castration au moment de la curiethérapie de rattrapage. La survie sans rechute (biochimique, clinique ou décès) à 2 ans était de 53 % dans la population globale et de 62 % dans le sous-groupe de patients hormonosensibles à la rechute. Le seul facteur associé à la survie sans rechute était une maladie à haut risque au moment du diagnostic initial (≥T3, Gleason8, [PSA]20ng/mL), HR=2,89, IC95 % [1,4 ; 6], p=0,005. La toxicité tardive urinaire et digestive de grade 3 était observée chez 1,5 % et 1,5 % des patients respectivement. Il n’y a eu aucune toxicité de grade 4 ni fistule.

Conclusion

Même si le contrôle biochimique est moins bon qu’en primo irradiation, la curiethérapie de haut débit de dose de rattrapage semble être une option sûre pour les patients atteints d’une rechute locale isolée d’un adénocarcinome prostatique.

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Vol 25 - N° 6-7

P. 739 - octobre 2021 Regresar al número
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