Enquête miroir auprès de patients et de professionnels de santé portant sur l’incontinence urinaire par urgenturie ou mixte - 06/10/21
Mirror survey of patients with urge urinary incontinence and healthcare professionals
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Résumé |
Introduction |
Cette enquête visait à apprécier les tabous liés à l’incontinence urinaire (IU) par urgenturie ou mixte en interrogeant des patients et des médecins, avec pour objectif de confronter leurs perceptions.
Méthodes |
À partir d’une étude qualitative initiale auprès de médecins et de patients atteints d’IU, des questionnaires ont été élaborés et mis en ligne pour l’enquête quantitative. Les questions portaient sur la perception de l’IU, le niveau de gêne et ses conséquences, la relation au médecin et le traitement.
Résultats |
Trois cent dix patients de sexe masculin ou féminin ayant une IU, ainsi que 101 généralistes, 50 urologues et 30 gynécologues ont participé. Parmi les patients, 60 % se sentaient gênés par l’IU, qu’ils considéraient comme un tabou similaire à celui du cancer. Ce tabou ressenti par les patients était surévalué par les médecins, pouvant eux-mêmes éprouver une gêne à en parler. L’IU s’accompagnait d’une perte d’estime de soi (51 %) et d’une contrainte au quotidien (44 %). D’après les patients, la problématique de l’IU était uniquement abordée par le médecin dans 6 % des cas et par le patient dans 55 % des cas, principalement avec le médecin traitant (80 %). Ainsi, 4 fois sur 10, le sujet n’était pas abordé ; 49 % des patients n’en avaient pas discuté avec leur conjoint et 33 % n’en avaient parlé à personne.
Conclusion |
L’IU reste un tabou et cela justifie que les praticiens encouragent leurs patients à en parler, d’autant plus que des solutions existent.
Niveau de preuve |
3.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Background |
This survey assessed how much of a taboo surrounds urge or mixed urinary incontinence (UI), through questions to affected patients and healthcare professionals using online questionnaires, with the objective to contrast the patients’ perceptions with that of the doctors.
Methods |
This quantitative study was preceded by a qualitative phase carried out with general practitioners, specialists, and UI patients. Following these phases, questionnaires were made available on the internet. They covered questions pertaining to perceptions of UI, degree of embarrassment and its consequences, patient–doctor relationship, and treatments.
Results |
Overall, 310 UI patients of male or female gender participated in the study, as did 101 general practitioners, 50 urologists, and 30 gynecologists. The analysis revealed that 60% of patients felt embarrassment about UI, the condition representing for them a taboo topic similar to cancer. This taboo was shown to be seen further enhanced by doctors. UI was associated with a loss of self-esteem (51%) and restriction to daily life (44%). The patients’ answers revealed that UI was only brought up by doctors in 6% of cases, whereas the patient was the first to bring it up in 55%, primarily with their general practitioner (80%). Thus, in 4 out of 10 cases, the issue was not addressed; 49% of patients stated they did not discuss their condition with their partner and 33% did not discuss it with anybody.
Conclusion |
UI is still a major taboo and we have a long way to go to change attitudes.
Level of evidence |
3.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Enquête, Incontinence urinaire, Hyperactivité vésicale, Urgenturie
Keywords : Survey, Urinary incontinence, Overactive bladder, Urinary urgency
Esquema
Vol 31 - N° 12
P. 747-754 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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