The prevalence of allergic disorders has been increasing globally, and it may be useful to identify the modifiable factors associated with it. Diet has been identified as one possible lifestyle factor implicated in the pathogenesis of allergic diseases. The goal of this study was to evaluate the associations between dietary patterns and the presence of allergies in a group of young women in eastern Iran. In all, 181 female students were enrolled. Screening for presence of allergic diseases, including allergic rhinitis (AR), asthma and eczema, was performed by an expert allergist. Information about dietary intake was collected using a validated 65-item food frequency questionnaire. Exploratory factor analysis was used to evaluate the relationships between food/nutrition variables. Serum immunoglobulin (Ig)E levels were significantly higher in the group in the third tertile (highest adherence) for a Western dietary pattern compared to the group in the first tertile (lowest adherence). The multivariate odds ratio for presence of allergic rhinitis (AR) was 2.5 (95% CI:1.1-5.1) for the highest compared to lowest tertile of the Western dietary pattern score. However, no significant relationship was found between a traditional dietary pattern and AR, asthma or eczema. Our findings indicate a potential role in the development of AR of the Western dietary pattern, which is characterized by high intake of dairy products, snacks, nuts and sugar. Since diet is a modifiable factor, the relationship between AR and a Western dietary pattern may have clinical implications, particularly in subjects with other risk factors for developing AR.

La prévalence des troubles allergiques a augmenté à l’échelle mondiale, et il peut être utile d’identifier les facteurs modifiables qui y sont associés. L’alimentation a été identifiée comme un facteur de style de vie possible impliqué dans la pathogenèse des maladies allergiques. Le but de cette étude était d’évaluer les associations entre les habitudes alimentaires et la présence d’allergies dans un groupe de jeunes femmes de l’est de l’Iran. Au total, 181 étudiantes se sont inscrites. La présence de maladies allergiques dont la rhinite allergique (RA), l’asthme et l’eczéma a été identifiée par un allergologue expert. Les informations sur l’apport alimentaire ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire validé de 65 éléments. Une analyse factorielle exploratoire a été utilisée pour évaluer les relations entre les variables alimentaires/nutritionnelles. Les taux sériques d’immunoglobulines (Ig) E étaient significativement plus élevés dans le groupe du troisième tertile (adhérence la plus élevée) pour un régime alimentaire occidental par rapport au groupe du premier tertile (adhérence la plus faible). L’odds ratio multivarié d’avoir une rhinite allergique (RA) était de 2,5 fois (IC à 95 % : 1,1 à 5,1) pour le tertile le plus élevé par rapport au tertile le plus bas du score de modèle alimentaire occidental. Mais, aucune relation significative n’a été trouvée entre un régime alimentaire traditionnel et la RA, l’asthme ou l’eczéma. Nos résultats indiquent un rôle potentiel du modèle alimentaire occidental, caractérisé par sa teneur élevée en produits laitiers, en collation, en noix et en sucre, dans le développement de la RA. Étant donné que le régime alimentaire est un facteur modifiable, la relation entre la RA et un modèle alimentaire occidental peut avoir des implications cliniques, en particulier chez ceux qui ont d’autres facteurs de risque de développer une RA.