Incidence et risque de rhumatisme inflammatoire chez 19 724 patients sud-coréens présentant un rhumatisme palindromique : étude longitudinale - 07/12/21
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Resumen |
Points essentiels |
• | Le taux d’incidence du RP a été évalué à un sixième de celui de la PR. |
• | Les patients atteints de RP ont un risque accru de développer diverses maladies rhumatismales, notamment une PR séropositive. |
• | Le taux d’évolution vers une PR séropositive était de 8,79 % chez les patients atteints de RP. |
• | Dans le groupe RP, le risque d’évolution vers la PR était inférieur à celui décrit précédemment. |
Résumé |
Objectifs |
Le spectre de l’évolution du rhumatisme palindromique (RP), vers des maladies chroniques, est variable et cette étude visait à analyser l’incidence et le risque de survenue d’un rhumatisme inflammatoire dans le RP dans une base de données nationale coréenne de demandes de remboursement de soins médicaux.
Méthodes |
Nous avons évalué le taux d’incidence (TI) du RP dans la population au cours de l’année étudiée. Après avoir apparié les patients atteints de RP avec les témoins sans RP (1:10) selon l’âge, le sexe et l’année index, nous avons calculé les hazard ratios (HR) et les intervalles de confiance à 95 % correspondants en utilisant le modèle de régression de Cox.
Résultats |
Au total, 19 724 nouveaux cas de RP incident ont été diagnostiqués entre 2010 et 2016. L’âge moyen des patients était de 50,2±14,9 ans. L’incidence du RP était de 7,02 (IC 95 % 6,92–7,12) pour 100 000 personnes-année (PA) (6,22 et 7,80 chez les hommes et les femmes, respectivement). Au cours de la période d’observation, 8,79 % des patients atteints de RP et 0,30 % des témoins sans RP ont développé diverses maladies d’intérêt définies comme critères d’évaluation. Les patients atteints de RP avaient un risque plus important de polyarthrite rhumatoïde séropositive (HR 46,51 ; IC 95 % 41,05–52,69), de rhumatisme psoriasique (44,79 ; 15,16–132,35), de lupus érythémateux systémique (24,53 ; 16,15–37,24), de connectivite mixte (22,01 ; 7,65–63,34) ; de maladie de Behçet (21,04 ; 13,81–32,06), de syndrome de Gougerot–Sjögren (12,36 ; 8,54–17,88), de spondylarthrite ankylosante (9,00 ; 6,67–12,15), de dermatomyosite/polymyosite (6,14 ; 2,55–14,82) et de sclérodermie systémique (3,75 ; 1,47–9,58) que les patients sans RP.
Conclusions |
Cette étude longitudinale d’envergure nationale a démontré qu’environ un patient atteint de RP sur onze développait un rhumatisme inflammatoire systémique et que les patients atteints de RP avaient un risque accru de développer diverses maladies rhumatismales, notamment une polyarthrite rhumatoïde séropositive.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Rhumatisme palindromique, Taux d’incidence, Risque, Maladies rhumatismales
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus. |
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