Physiopathologie, épidémiologie et histoire naturelle de la lithiase biliaire - 01/01/86
Service d'hépatologie et unité de recherches de physiopathologie hépatique, (INSERM U-24), hôpital Beaujon, 92118 Clichy Cedex, France.
Resumen |
En France, on estime que trois à quatre millions de personnes ont des calculs biliaires. Environ 100 à 200 000 nouveaux cas sont découverts chaque année et plusieurs dizaines de milliers de cholécystectomies sont effectuées. Les femmes ont, à âge égal, deux à trois fois plus de calculs que les hommes.
Depuis une quinzaine d'années, la physiopathologie des calculs s'est beaucoup clarifiée. Les progrès dans ce domaine ont permis de mieux comprendre certaines associations et certains facteurs de risque, et d'en identifier de nouveaux. Ces progrès ont, en outre, conduit à l'introduction d'un traitement médical de dissolution des calculs cholestéroliques par les acides biliaires.
Le but de ce chapitre est de passer en revue les connaissances actuelles sur la solubilisation du cholestérol dans la bile, les mécanismes de formation des calculs cholestéroliques, ainsi que leur épidémiologie et leur histoire naturelle. Les données concernant les calculs pigmentaires seront plus brièvement analysées.
Dans les pays occidentaux, environ 80 % des calculs sont cholestéroliques, purs ou mixtes. Les calculs cholestéroliques purs ne contiennent que du cholestérol. Les calculs mixtes contiennent en majorité du cholestérol (plus de 50 %) mais aussi une certaine proportion de pigments biliaires. On estime que la physiopathologie de ces deux types de calculs est identique ou voisine. Environ 20 % des calculs sont pigmentaires. Les calculs pigmentaires sont formés soit de polymère de bilirubine (calculs noirs), soit de bilirubinate de calcium (calculs bruns ou orangés).
Esquema
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