Une myéloradiculite à Schistosoma mansoni révélée par un syndrome de la queue de cheval chez une jeune patiente à Bamako - 28/03/23
Resumen |
Introduction |
La schistosomiase quoi que rare dans certaines régions du monde reste endémique en Afrique en général et au Mali en particulier. Nous rapportons le premier cas autochtone à Bamako.
Observation |
Une jeune patiente de 17 ans, élève, droitière, vivant à Bamako (capitale du Mali) sans antécédent médico-chirurgical connu, a été admise pour paraparésie d’installation subaiguë. Le début de sa maladie remonterait à une semaine environ avant son hospitalisation marquée par une dysurie, puis s’installa très rapidement des troubles de la marche d’allure aggravante, motivant son admission. L’examen notait un syndrome neurogène périphérique des deux membres inférieurs, une anesthésie en selle, un signe de Babinski bilatérale. Le reste de l’examen clinique était sans particularité. L’IRM médullaire montrait un élargissement et une anomalie de signal du cône médullaire apparaissant en isosignal T1, hypersignal T2 et STIR, avec rehaussement intense et homogène après injection de Gadolinium, la lésion étendue de T11 à L1, en rapport avec une masse qui a fait évoquer un épendymone myxopapillaire infiltrant du cône terminal, posant l’indication d’une prise en charge chirurgicale. L’examen anatomopathologique de la pièce opératoire a mis en évidence un granulome bilharzien intramédullaire. Un traitement, associant Pranziquantel (40mg/kg en une prise), Corticothérapie (1mg/kg/jour pendant 1 mois), la kinésithérapie, a permis d’obtenir une évolution favorable.
Discussion |
Les myéloradiculites en rapport avec une infection à Schistosoma mansoni restent rares. Les cas publiés dans la littérature sont décrits chez des patients vivant dans un écosystème favorable. Les cas urbains restent exceptionnels. La clinique, l’imagerie et surtout l’étude anatomopathologique a permis d’établir le lien entre la myéloradiculite et l’infection à Schistosoma mansoni. Le mécanisme de l’atteinte médullaire est hématogène.
Conclusion |
Les atteintes médullaires à Schistosoma mansoni quoi que rare restent possibles en zone d’endémie. Nous attirons par cette observation l’attention des praticiens sur cette possibilité. Le traitement fait appel aux antiparasitaires.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Mali, Myéloradiculite, Schistosoma mansoni
Esquema
Vol 179 - N° S
P. S97 - avril 2023 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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