Curieux, ce slogan ? Ce fut pourtant lui qui provoqua une révolution du comportement des équipes soignantes vis-à-vis des patients souffrants, dont la douleur n’était alors le plus souvent considérée que comme un mal nécessaire. La douleur de l’enfant, de l’adulte, du sujet âgé, du cancéreux est négligée depuis des décennies, la morphine fait peur (aux médecins mais aussi aux patients et aux familles). Et puis soudain, une campagne d’État le proclame : « si vous avez mal, dites-le ».\nDes infirmières réclament un protocole écrit de la part du médecinchef pour soulager les patients qui hurlent de douleur la nuit. Des spécialistes de la douleur de l’enfant sont enfin entendus : non, l’enfant n’est pas insensible à la douleur ! C’était un peu avant Noël 1998...

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Vol 2006 - N° 0016

P. 11-17 - avril 2004 Regresar al número

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