71 Étude scannographique de l’apport de la scopie de face sur le centrage d’une prothèse de disque cervicale : à propos de 20 cas - 19/06/08
Resumen |
Introduction |
Le but de cette étude prospective randomisée est d’évaluer l’apport d’un contrôle radioscopique peropératoire de face sur le centrage et le bon positionnement d’une prothèse de disque cervical. Cette analyse est réalisée sur des scanners postopératoires immédiats.
Matériel |
La série est composée de 20 patients ayant bénéficié d’une prothèse discale de type Discoserv (Scientix) dans le cadre de hernie discale symptomatique ou d’une sténose canalaire. Le centrage de la prothèse dans le plan frontal s’effectue par rapport aux uncus. La randomisation intervient dans l’utilisation ou non d’un contrôle radioscopique peropératoire de face comme aide au centrage (10 patients avec scopie de face et 10 patients sans).
Méthode |
Nous avons travaillé sur 20 scanners postopératoires. Les acquisitions tomodensitométriques ont été faites avec des images de 900 micromètres puis reconstruites selon les trois plans de l’espace. On évalue ainsi la position de l’implant dans un plan frontal, sagittal puis axial. Différentes mesures sur chaque plan de coupe sont précisées. Chacune des mesures faite sur chaque plan s’appuie sur l’acquisition de points anatomiques repères. Le recueil des données permet l’évaluation précise de l’excentration de la prothèse dans le plan frontal notamment et les anomalies de positionnement en rotation axiale.
Résultat |
Dans le plan frontal, on ne retrouve pas d’excentration par rapport aux uncus, que le placement de la prothèse s’aide de la scopie de face (Moy = 0,42 mm ; Et = 0,67 mm) ou non (Moy = 0,19 mm ; Et = 0,84 mm). Dans le plan horizontal, là encore l’utilisation (Moy = 2,35° ; Et = 0,19°) ou non (Moy = 2,7° ; Et = 0,45°) de la scopie de face ne semble pas influencer le bon positionnement de l’implant.
Discussion |
Les prothèses peu contraintes soumettent les articulaires postérieures à des efforts en cisaillement et en torsion. La malposition et l’excentration altère la symétrie de ces contraintes et la cinématique du segment rachidien prothésé. Le positionnement notamment dans le plan frontal et horizontal reste fondamental. L’utilisation d’un contrôle scopique strictement de face est souvent difficile à obtenir en peropératoire et parfois peu fiable. Il n’améliore pas en tout cas le centrage de l’implant.
Conclusion |
En regard des résultats, les uncus semblent rester un bon repère clinique de positionnement et l’utilisation de la scopie peropératoire de face n’apporte pas le bénéfice escompté sur le centrage de l’implant.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Vol 93 - N° S9071
P. 62 - janvier 2007 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.