Efficacité du traitement par upadacitinib après échec du baricitinib dans pelade modérée à sévère - 12/11/25
Resumen |
Introduction |
La pelade a un retentissement psychosocial majeur. Le baricitinib, inhibiteur de JAK1/2, est le premier traitement à avoir obtenu une AMM dans la pelade sévère (SALT≥50), et a permis de changer le pronostic de cette maladie. Cependant, plus de la moitié des patients n’obtiendront pas de repousse significative (SALT≤20). L’objectif était d’évaluer l’efficacité de l’upadacitinib, anti-JAK1, en traitement de 2e intention de la pelade sévère, après échec ou intolérance au baricitinib.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique nationale. Les critères d’inclusion étaient : traitement par baricitinib arrêté pour inefficacité après au moins 6 mois de traitement ou pour intolérance, traitement par upadacitinib pendant au moins 6 mois. Le critère de jugement principal était le taux de patients obtenant une repousse significative (SALT≤20) sous upadacitinib.
Résultats |
Au total 24 patients (17 femmes/7 hommes) d’âge moyen 44±12 ans ont été inclus. La durée moyenne de suivi après introduction d’upadacitinib était de 8±5 mois. La durée moyenne d’évolution de la pelade avant l’introduction de l’upadacitinib était de 75±103 mois ; 20 patients (83 %) avaient initialement une pelade décalvante totale ou universelle, au moment de l’introduction du baricitinib. La durée moyenne du traitement par baricitinib avant arrêt était de 8,5±4,5 mois. Le motif d’arrêt était l’inefficacité dans 19 cas et l’intolérance dans 5 cas. La durée moyenne du traitement par upadacitinib était de 11,2±4,4 mois. Le score SALT moyen au début de l’upadacitinib était de 78±32. Quinze des 24 patients ont reçu une corticothérapie orale à faible dose concomitante sous forme de minipulse (n=10) ou quotidienne (n=5) d’une durée moyenne de 4±3 mois.
Une repousse significative a été obtenue chez 12 patients (50 %) dont 10 (42 %) avaient une repousse complète (SALT 0). Parmi les 12 patients ayant présenté une repousse, 6 avaient reçu une corticothérapie initiale concomitante (4 minipulse et 2 quotidiennes). Au dernier suivi, le score SALT moyen était de 28±30 (-50, p<0,01). Le délai moyen pour obtenir une repousse significative était de 4,2±2,4 mois.
Quinze effets indésirables de grade I/II ont été observés chez 11 patients (prise de poids<5 % n=3, acné n=2, céphalées n=2, asthénie n=2, nausée n=1, infections respiratoires n=1, anxiété n=1, hypercholestérolémie n=2, cytolyse n=1).
Discussion |
L’upadacitinib en monothérapie ou associé à une corticothérapie à faibles doses a permis d’obtenir une repousse significative chez 50 % des patients en échec d’un traitement préalable par baricitinib pour une pelade sévère. Les hypothèses pour expliquer l’efficacité de l’upadacitinib, alors que la cible pharmacologique du baricitinib et de l’upadacitinib est la même, sont une affinité plus importante de l’upadacitinib pour la protéine JAK1 et un effet anti-JAK3 additif.
Conclusion |
L’upadacitinib est un traitement prometteur dans la pelade sévère, y compris chez des patients en échec d’un premier inhibiteur de JAK comme le baricitinib.
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Vol 5 - N° 8S
P. A100 - décembre 2025 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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