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Connaissances et perceptions erronées des dermatoses fréquentes : résultats d’une enquête auprès de 460 patients - 12/11/25

Doi : 10.1016/j.fander.2025.09.447 
M. Ghaleb 1, , O. El Jouari 2, S. Gallouj 2, 3
1 Dermatologie et vénérologie, CHU Mohammed VI Tanger, Tanger, Maroc 
2 Dermatologie, CHU Mohammed VI Tanger, Tanger, Maroc 
3 Dermatologie, université Abdelmalek Essaâdi, Tanger, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les dermatoses courantes telles que l’acné, l’eczéma, le psoriasis et les mycoses cutanées sont largement rencontrées en pratique clinique et ont un impact significatif sur la qualité de vie. La perception des patients joue un rôle clé dans l’adhésion thérapeutique et le recours au spécialiste. Cependant, des idées reçues persistent dans la population générale, compromettant la prise en charge précoce.

Matériel et méthodes

Une étude descriptive transversale a été conduite sur une période de six mois, incluant 460 participants. Le recueil des données s’est appuyé sur un questionnaire standardisé, diffusé lors de consultations dermatologiques, via des plateformes en ligne et auprès de professionnels de santé. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer les connaissances du grand public concernant les dermatoses fréquentes, d’identifier les idées reçues persistantes, et de proposer des axes d’amélioration pour l’éducation dermatologique.

Résultats

Parmi les 460 participants, 46 % appartenaient à la tranche d’âge de 18 à 30 ans. L’échantillon comprenait 67 % de femmes. Par ailleurs, 65 % des répondants déclaraient avoir des antécédents de maladies dermatologiques, les plus fréquentes étant l’acné (73 %), l’eczéma (64 %), la dermatite séborrhéique (39 %) et le mélasma (36 %). Concernant les connaissances spécifiques, 84 % des répondants considéraient que l’acné n’était pas contagieuse. Les causes majoritairement citées étaient une alimentation riche en graisses ou en sucres (86 %), les perturbations hormonales (73 %) et l’usage de cosmétiques (68 %). Pour l’eczéma, 55 % savaient qu’il n’était pas contagieux et 86 % l’associaient à des allergies comme facteur déclenchant. En ce qui concerne le psoriasis, 73 % l’identifiaient correctement comme une maladie non contagieuse, mais seuls 21 % connaissaient son origine génétique. La compréhension des mycoses cutanées était globalement satisfaisante : 91 % savaient qu’il s’agissait d’affections contagieuses et 86 % les associaient correctement aux lésions situées dans les plis cutanés. La teigne était reconnue comme une maladie contagieuse par 87 % des répondants et la majorité en comprenait bien les modalités de transmission. À l’inverse, certaines affections telles que la rosacée, le vitiligo ou l’alopécie étaient moins bien connues. Par exemple, 91 % des répondants estimaient qu’il n’existait aucun traitement efficace contre le vitiligo. Seuls 9 % exprimaient un avis contraire. De plus, les origines virales ou fongiques de la dermatite séborrhéique et des verrues étaient mal identifiées et l’hygiène était fréquemment incriminée à tort.

Discussion

Les résultats révèlent une méconnaissance généralisée des dermatoses courantes et une forte exposition à des sources d’information non validées. Cela favorise l’adhésion à des croyances erronées, avec un risque de retard diagnostique, d’automédication ou de stigmatisation.

Conclusion

Cette étude met en évidence une méconnaissance persistante des dermatoses courantes dans la population générale, alimentée par des idées reçues et une prédominance des sources d’information non médicales. Elle souligne la nécessité de renforcer l’éducation dermatologique à travers des consultations mieux informées, des campagnes ciblées et la diffusion de contenus validés sur les supports numériques.

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Vol 5 - N° 8S

P. A272-A273 - décembre 2025 Regresar al número
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