La curiethérapie postexcisionnelle des cicatrices chéloïdes est une modalité efficace de traitement, réservée aux cicatrices invalidantes, de préférence après échec de méthodes plus simples, chez des sujets adultes et bien informés et pour des lésions situées à distance des organes critiques tels que la thyroïde ou les gonades.

La technique consiste en la mise en place dans le lit d'exérèse de la cicatrice chéloïde d'un tube vecteur dans lequel est glissé un fil d'iridium 192. Une dose de 20 Gy est utilisée sur une isodose de référence située à 5 mm du fil. Les récidives concernent 20 % des cas et elles surviennent le plus souvent dans la première année.

En l'absence de récidive, l'aspect esthétique est considéré comme bon dans 80% des cas. Quand ils existent, les signes fonctionnels regressent également dans 80% des cas.

En cas de contre-indication, en particulier du fait d'une trop grande proximité de la thyroïde, une alternative radiothérapique consiste en l'irradiation externe par électrons.

Esquema

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