Traitement de l'endométriose externe - 01/01/95
Service de gynécologie et de pathologie de la reproduction, maternité Henri-Salengro, université de Lille II France
Service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, CHU de Nice, hôpital République, 38, avenue de la République, 06300 Nice France
Resumen |
Il n'est pas facile de définir une attitude thérapeutique complètement logique car la physiopathologie de cette affection est encore imparfaitement connue. De plus, les différents traitements que l'on peut proposer ne sont pas véritablement étiologiques. La destruction des lésions ou leur stabilisation par une hypoestrogénie transitoire ne s'adresse pas au mécanisme qui leur a donné naissance. Dans ces conditions, nous ne pouvons pas apporter de réponse satisfaisante à un certain nombre de questions pourtant fondamentales :
Faut-il traiter les lésions endométriosiques pour elles-mêmes ?
Leur caractère est bénin mais récidivant. Vouloir les détruire à tout prix peut conduire à une répétition des traitements de plus en plus agressifs, et à des contrôles coelioscopiques itératifs.
Faut-il au contraire, être pragmatique et ne s'intéresser qu'aux résultats fonctionnels : à savoir l'obtention d'une grossesse ou la disparition des douleurs ?
C'est ce qui intéresse surtout la patiente.
Quel doit être notre comportement en cas d'endométriose asymptomatique ?
L'évolution de ces lésions est imprévisible : régression, stabilisation, voire progression, mais le risque carcinologique est très faible. Dans cette situation, la surveillance régulière peut éviter une escalade thérapeutique.
Esquema
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