La plupart des femmes éprouvent des changements physiques et psychologiques à l'approche des règles. Chez certaines, la nature, le nombre ou l'intensité de ces changements entraînent une gêne et constituent un trouble, appelé syndrome prémenstruel (SPM).

Expression particulièrement fréquente des rythmes féminins, le SPM forme une sorte de modèle original, de condition complexe, où interfèrent de nombreux et divers déterminants hormonaux, psychologiques et sociaux.

Depuis sa description moderne, il y a une soixante d'années, le SPM a été l'objet de multiples études et a suscité bon nombre de controverses et d'interrogations dont beaucoup subsistent encore aujourd'hui.

Si pour le gynécologue français, le SPM évoque surtout les troubles congestifs, en particulier mammaires, la plupart des études de référence anglo-saxonnes sont conduites par des psychiatres qui en privilégient les aspects psychocomportementaux.

En fait, l'appréhension des multiples facettes du SPM et de ses répercussions nécessite et mérite une approche multidisciplinaire.

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