Traumatismes chez la femme au cours de l'acte sexuel - 01/01/97
Médecin légiste, centre d'orthogénie (département de gynéco-obstétrique et reproduction humaine, Professeur JR Giraud), Hôtel Dieu, 2, rue de l'Hôtel-Dieu, 35033 Rennes cedex France
Service de gastroentérologie, hôpital de Pontchaillou, 35033 Rennes cedex France
Unité de psychiatrie et de psychologie médicale, hôpital de Pontchaillou, 35033 Rennes cedex France
Médecin légiste, 1, passage du Louis d'or, 35000 Rennes France
Cité judiciaire, 7, rue Abélard, 35031 Rennes cedex France
Resumen |
L'acte sexuel consenti ou imposé peut être à l'origine des traumatismes les plus divers. Chaque fois que les explications données pour un traumatisme ne sont pas claires ou qu'il n'y a pas de corrélation nette entre les explications et les constatations (surtout s'il s'agit d'un enfant), chaque fois que l'explication indique qu'il s'agissait d'un acte sexuel librement consenti, chaque fois qu'il y a traumatisme des organes génitaux, il faut penser qu'il peut s'agir d'une agression sexuelle. Ces dernières années ont vu une évolution dans le mode d'agression sexuelle. Il semble qu'il y ait moins d'agressions violentes et uniques. Semblent en augmentation les agressions sexuelles violentes et répétées (sadisme sexuel avec partenaire consentant ou non, violeurs récidivistes), les agressions sexuelles répétées et pratiquement sans violence physique (agressions sexuelles intrafamiliales, prostitution enfantine, « viols de rendez-vous », sectes, harcèlement sexuel, pratiques sexuelles « non-orthodoxes », jeux de rôle à but sexuel, viol entre époux, autoérotisme [10] . Il est important de dépister une agression sexuelle au plus tôt pour conseiller la victime. Cette dernière peut masquer l'agression sexuelle soit par honte, soit parce qu'elle a peur ou pour tout autre motif. On pourra ainsi parfois éviter une évolution vers des blessures plus graves et répétées, voire la mort. De plus, la victime pourra être aidée psychologiquement. Les différentes variations anatomiques des organes génitaux doivent être connues pour ne pas poser à tort le diagnostic de traumatisme sexuel. Et bien souvent même entre les spécialistes de ces problèmes, l'accord ne se fait pas sur l'aspect constaté [1] . Le premier examen après un traumatisme conséquence d'un acte sexuel est fondamental : il deviendra une pièce essentielle en cas de récidive, d'information judiciaire. Il devra donc obéir à certains impératifs (cf infra). L'emploi du colposcope est bien entendu indispensable.
Esquema
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