La tuberculose génitale de la femme - 01/01/89
CHU d'Oran Algérie
Secteur sanitaire d'Oran Algérie
Pavillon Paul-Gellé, 59100, Roubaix France
Resumen |
La fréquence de la tuberculose génitale a diminué dans des proportions considérables depuis 1950 en rapport avec le développement de la vaccination de masse, des antituberculeux et l'amélioration des conditions de vie. Néanmoins, ces progrès ne sont pas universels et le tiers monde voit un grand nombre de femmes atteintes de ce fléau. Ainsi, en France environ un tiers des cas s'observent chez les immigrées. Inversement, à cette chute de fréquence, nous observons ces dix dernières années une augmentation significative de l'âge moyen des femmes atteintes ; l'effet de prévention se faisant principalement au profit des femmes jeunes vaccinées et mieux surveillées. Actuellement d'autres foyers de dissémination sont particulièrement dangereux : les toxicomanes et les marginaux. Le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise) pose un problème supplémentaire car il diminue la résistance de l'hôte à la tuberculose. Dans les pays en voie de développement, la tuberculose reste fortement endémique car la propagation de la maladie est importante à partir des tuberculeux dont beaucoup ne sont ni diagnostiqués ni traités. Toute démarche prophylactique ou thérapeutique se heurte dans ces pays au manque de ressources, à l'insuffisance des structures sanitaires et aux difficultés d'amélioration des conditions de vie.
Esquema
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