En peu de temps la fécondation in vitro (FIV) est passée du stade expérimental au stade de thérapeutique susceptible de bénéficier à de nombreux couples stériles.

Les techniques se sont standardisées et simplifiées. Les résultats ont progressé. De nombreuses équipes se sont organisées afin de répondre à la demande de plus en plus grande des couples qui, à tort ou à raison, voient dans les techniques d'aide médicale à la procréation le meilleur moyen pour obtenir l'enfant qu'ils n'ont pas réussi à avoir jusque-là. La fécondation in vitro est un nouvel exemple de l'extraordinaire raccourcissement du temps qui sépare la connaissance fondamentale nouvelle et son application en clinique humaine, caractéristique de la médecine en cette période qui précède de peu l'an 2000. Mais le bout du chemin n'est pas encore atteint. La place des techniques de fécondation in vitro n'est pas établie de façon définitive au sein de l'arsenal thérapeutique contre la stérilité. La biologie n'a pas fini de nous surprendre par l'étendue de ses possibilités. Les médecins et la société doivent apprendre à maîtriser ce pouvoir nouveau pour en tirer le meilleur, et éviter le pire.

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