La pratique d’une activité physique est un facteur reconnu de prévention pour la santé ; il existe, néanmoins, des risques de traumatisme, de gravité le plus souvent modérée. Notre étude portant sur 310 cas de traumatismes sportifs, pris en charge dans un service d’urgences, montre une prépondérance des blessures secondaires à la pratique du football. En deuxième position, nous retrouvons le basket-ball, puis l’équitation, le rugby, les sports de combat, la gymnastique, le patinage, etc. Ces traumatismes surviennent essentiellement en club (six fois sur dix), touchent des sujets jeunes (68,6 % des patients ont entre 11 et 30 ans), intéressent le plus souvent le membre inférieur (43 %) et sont majoritairement à type de contusions (27 %), de fractures (26 %) ou d’entorses (24 %). Enfin, 16 % des patients ont été hospitalisés, sans que l’on puisse mettre en évidence le fait que l’un des trois environnements de pratique (club, loisir ou EPS) soit plus souvent responsable de traumatismes nécessitant une hospitalisation pour leur prise en charge.

Physical activity is a well-known mechanism for health prevention; nevertheless, injuries may occur, but in most cases are not severe. We perform a prospective study about 310 injuries sustained during sport practice and treated in an emergency department. Soccer is the most frequent sport followed by basketball, horseback riding, rugby, fighting sports, gymnastics, skating, etc. These traumas occur essentially in a club (60%), concern young people (68.6% of the patients are between 11 and 30 years old), lower-limbs lesions are most often concerned (43%) with frequently bruises (27%), fractures (26%) and sprains (24%). Sixteen percent of the 310 patients were hospitalised and we could not demonstrate if one of the three following situations (sport in a club, at school or in a recreative context) was most often liable of severe injuries.