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Radiothérapie et radiochirurgie des adénomes hypophysaires - 05/01/09

Doi : 10.1016/j.lpm.2008.09.012 
Frédéric Castinetti, Thierry Brue
Service d’endocrinologie, diabète et maladies métaboliques, Hôpital de la Timone et centre de référence des maladies rares d’origine hypophysaire, Assistance publique des hôpitaux de Marseille, Université de la Méditerranée, F-13385 Marseille, France 

Auteur correspondant. Thierry Brue, Service d’endocrinologie, diabète et maladies métaboliques, Hôpital de la Timone, 264 rue Saint-Pierre, F-13385 Marseille, Cedex 5, France.

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Points essentiels

Il existe 2 principales modalités : la radiothérapie conventionnelle, fractionnée, fondée sur la sélectivité biologique ; la radiochirurgie, délivrée en une dose, fondée sur la sélectivité anatomique, indiquée préférentiellement pour des tumeurs de faible volume, à distance suffisante du chiasma.

La radiothérapie conventionnelle a une efficacité antisécrétoire dans 60 à 80 % des cas, la radiochirurgie dans 40 à 50 % des cas (variable en fonction du type de sécrétion).

L’efficacité maximale antisécrétoire n’est pas immédiate : ce délai est plus long pour la radiothérapie conventionnelle (5 à 10 ans) que pour la radiochirurgie (2 à 3 ans). Il impose dans les deux cas l’instauration d’un traitement antisécrétoire, en attendant la rémission.

Radiothérapie et radiochirurgie permettent une stabilisation ou une diminution de volume tumoral dans 70 à 100 % des cas, particulièrement intéressante en cas de résidu évolutif après chirurgie d’adénome non sécrétant, mais leurs effets secondaires à long terme doivent être pris en considération.

Le principal effet secondaire est la survenue d’un déficit hypophysaire (plus de 50 % des cas après radiothérapie, 20 % après radiochirurgie). Le risque augmente avec le délai depuis le traitement. D’autres effets secondaires ont été décrits avec la radiothérapie, à très long terme : tumeurs radio-induites, nécrose cérébrale, accidents vasculaires cérébraux…

La place de la radiochirurgie et de la radiothérapie est de plus en plus étroite, du fait de l’efficacité croissante des thérapeutiques médicamenteuses et des très bons scores chirurgicaux d’équipes expérimentées.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Key points

There are two principal types of treatment for pituitary adenomas: fractionated conventional radiation therapy, based on biological selectivity, and radiosurgery, which is delivered in a single dose, based on anatomic selectivity and indicated preferentially for small tumors sufficiently distant from the optic chiasm.

Conventional radiation therapy is effective against secretion in 60–80% of cases and radiosurgery in 40–50%, depending on the type of secretion.

Maximum antisecretory efficacy is not reached immediately: this delay is longer for conventional radiation therapy (5–10 years) than for radiosurgery (2–3 years). In both cases, antisecretory treatment must be started, while awaiting remission.

Radiation therapy and radiosurgery make it possible to stabilize or diminish tumor volume in 70–100% of cases. This is especially useful in the case of an active residue after surgery for non-secreting adenoma, but the long-term side effects of radiation must be borne in mind.

The principal side effect is the onset of a pituitary deficiency (in more than 50% of cases after radiation therapy, 20% after radiosurgery). The risk increases with time since treatment. Other very long-term side effects have been described with radiation therapy: radiation-induced tumors, cerebral necrosis, strokes, etc.

The role of radiosurgery and radiation therapy is growing ever more limited, because of the increasing efficacy of drug treatments and the excellent surgical results of experienced teams.

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Vol 38 - N° 1

P. 133-139 - janvier 2009 Regresar al número
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