During the training season, a state of fatigue known as overtraining may occur, resulting from an excessive load of training, both in volume and intensity. Even now, difficult to predict the risk of overtraining, although this syndrome has been the subject of numerous studies. A lot of biological markers have been propounded. Taken alone, none of them have an absolute significance. This paper aims to review these markers, considering their biological interest, the ease with which they can be measured and the cost, from the simplest (body weight daily recording) to the most up to date markers (e.g. anti-oxidant status). They are grouped into three categories: non-invasive behavioural and biological markers, biochemical markers, and hormonal and immunological markers.

Au cours de la saison d'entraînement et de compétition chez le sportif, un état de fatigue nommé surentraînement peut survenir. Il est le résultat d'une charge excessive d'entraînement, à la fois en volume et en intensité. Malgré que ce syndrome ait fait l'objet de nombreuses études, il est encore difficile à ce jour de prédire le risque de survenue. Un grand nombre de marqueurs biologiques ont été proposés, mais aucun d'entre eux pris isolément n'a de signification absolue. Cet article a pour objet de recenser ces principaux marqueurs, en prenant en compte leur intérêt biologique, la facilité et le coût de la détermination, en allant du plus simple (pesée quotidienne) au plus élaboré (statut anti-oxydant par exemple). Ces marqueurs sont regroupés en trois catégories : marqueurs comportementaux et biologiques non invasifs, marqueurs biochimiques et marqueurs hormonaux et immunolmogiques.