Le pourcentage des carcinomes non invasifs et invasifs du sein détectés par mammographie (classés T0, N0, M0, pTis, pT1a, c et b) a considérablement augmenté ces 25 dernières années, grâce aux progrès technologiques des moyens de détection radiologique et de prélèvement biopsique. Ces carcinomes infracliniques regroupent des entités anatomopathologiques très hétérogènes, en général de bon pronostic, mais pour lesquelles les indications thérapeutiques locorégionales restent, dans certaines formes, discutées. Après un acte chirurgical de plus en plus conservateur, les indications de la radiothérapie ou des traitements adjuvants systémiques sont de plus en plus sélectives à l'intérieur d'arbres décisionnels de plus en plus complexes, afin de garantir un index thérapeutique le plus élevé possible. Le but de cette revue n'est pas d'être exhaustif mais d'essayer de clarifier des principes thérapeutiques généraux, à partir des données de la littérature dans une pathologie devenue fréquente et complexe. Dans tous les cas, la stratégie thérapeutique doit être individualisée en fonction de chaque patiente et être élaborée après une concertation pluridisciplinaire spécialisée avec le radiologue, le chirurgien, l'anatomopathologiste et l'oncologue-radiothérapeute et médical.

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