Autoexamen des seins - 01/01/96
Resumen |
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent de la femme. En France, son incidence annuelle est de 90/100 000 et environ 9 000 décès lui sont attribués chaque année. C'est la première cause de mortalité chez les femmes dans la tranche d'âge de 35 à 55 ans. Malgré les nombreux progrès thérapeutiques récents, le taux de survie à 10 ans n'est que de 50 %. Des méthodes de prévention primaire sont à l'étude mais aucune n'a encore été évaluée.
Le diagnostic des cancers du sein repose dans plus de la moitié des cas sur la perception par la patiente elle-même d'une anomalie mammaire. Cette découverte étant souvent fortuite, il est logique de penser que les patientes pratiquant régulièrement l'autoexamen du sein (AES) et ayant ainsi une bonne connaissance de leur sein, détecteront plus précocement toute anomalie mammaire. Or, la taille de détection du cancer influence son pronostic. De nombreux travaux ont montré qu'un cancer infracentimétrique a un risque métastatique faible et que ce risque croît avec l'augmentation du volume de la tumeur.
Il nous a donc paru intéressant de rappeler la technique de l'AES, de situer ce dernier dans les diverses modalités de dépistage des cancers mammaires et d'étudier ses effets bénéfiques et pervers sur la population qui le pratique régulièrement et sur la collectivité. Après analyse des essais rétrospectifs anciens et des études actuelles randomisées, nous nous sommes interrogés sur sa place actuelle dans les programmes de dépistage de la maladie cancéreuse mammaire, actuellement mis en place au sein de la collectivité.
Esquema
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