Traitement du cancer du sein métastatique et des formes cliniques particulières - 01/01/97
Centre régional Léon-Bérard, 28, rue Laennec, 69473 Lyon cedex 08 France
Service d'hématologie, hôpital Edouard-Herriot, 5, place d'Arsonval, 69437 Lyon cedex 03 France
Service de radiothérapie-oncologie, centre hospitalier universitaire de Besançon, 25030 Besançon cedex France
Centre de cobaltothérapie Claude-Nuytten, 5, cours Moreau, 71000 Mâcon France
Resumen |
Entre 40 et 50 % des cancers du sein évoluent vers la phase métastatique clinique. à ce stade, l'hormonothérapie et la chimiothérapie ont une efficacité incontestable mais transitoire, objectivée par la régression partielle ou complète des métastases et l'amélioration des symptômes. Les formes évoluant d'un seul tenant sans être influencées par le traitement sont rares ; le plus souvent la maladie évolue par poussées successives où, à une phase d'amélioration thérapeutique plus ou moins prolongée, succède une nouvelle aggravation ; on parle de « résistance aux drogues », et on administre d'autres agents anticancéreux, mais la réponse aux différents médicaments devient de plus en plus rare et de plus en plus brève. Pour le non-spécialiste, le traitement du cancer du sein métastatique peut paraître confus du fait de la multiplicité des formes évolutives de la maladie, de la variabilité de la réponse thérapeutique, des nombreux protocoles utilisés, et des différentes stratégies selon les équipes. Cette complexité trahit notre impuissance à éradiquer définitivement la maladie, et notre incapacité à allonger perceptiblement la survie des malades. Par ailleurs, l'impossibilité à prédire la réponse au traitement est un handicap majeur pour le choix des médicaments. Dans ces conditions, les effets secondaires et la toxicité des traitements sont, aux différentes étapes de la maladie, les éléments déterminants de la décision thérapeutique : la préférence ira, chaque fois que possible, à l'hormonothérapie, mieux tolérée, puis on utilisera la chimiothérapie en cas d'hormonorésistance.
Ces 30 dernières années ont surtout vu le développement de la chimiothérapie, mais les résultats modestes de cette dernière, les importants progrès réalisés dans la compréhension du mécanisme d'action moléculaire des hormones et la découverte de nouvelles molécules hormonales actives, laissent entrevoir un deuxième âge d'or de l'hormonothérapie, alors que le résultat des nouvelles stratégies thérapeutiques : nouveaux agents anticancéreux, chimiothérapie à forte dose, cytokines actives sur les facteurs de croissance ou le cycle cellulaire, manipulation génique des cellules cancéreuses... reste aujourd'hui spéculatif.
Esquema
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