Le traitement étiologique de la pulpite s'est avéré impossible à pratiquer, ou bien il a échoué.

Il n'est donc plus possible de guérir la pulpe.

On pratique alors un traitement " lésionnel " qui consiste à ôter l'organe pulpaire malade : c'est de la chirurgie d'amputation.

Après une section on extirpe la pulpe de la dent, ces deux gestes sont parfaitement exprimés dans le terme " pulp-ec-tomie ". C'est une ablation. Mais il est aussi possible de soustraire seulement une partie de la pulpe, la portion camérale ; la notion d'extirpation disparaît et l'intervention porte un nom qui ne fait appel qu'à la section et à l'amputation : la " pulpo-tomie ".

Or l'expérience clinique montre qu'on ne rattrape pas un coiffage par une pulpotomie. On n'enlève pas la portion de pulpe qui ne guérit pas (coronaire) pour conserver l'autre partie supposée saine (radiculaire). Le praticien se trouve dans l'ignorance de faire le diagnostic de la topographie de l'inflammation et de la nécrose d'une pulpite ; d'ailleurs l'échec du coiffage correspond probablement à une évolution vers une pulpite totale. C'est la pratique du tout ou rien.

Aussi, l'impossibilité ou l'échec du coiffage oblige à la pratique de la pulpectomie ; cette seule indication thérapeutique fait que la pulpectomie est beaucoup plus fréquemment pratiquée que la pulpotomie dont les indications demeurent proches de celles du coiffage.

Contrairement à l'habitude qui veut que l'exposé des interventions endodontiques suive la progression interne de leur niveau, de la surface de la dent vers l'apex, le coiffage dentinaire avant le pulpaire, et la pulpotomie avant la pulpectomie, nous suivrons la réalité clinique et nous étudierons en premier lieu la pulpectomie. Cela aura, entre autres, pour effet de faire mieux comprendre l'intérêt particulier de la pulpotomie et d'une intervention de compromis, la pulpotomie haute, ou pulpectomie partielle, qui devrait, logiquement, devenir la dépulpation de demain.

Esquema

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