Revêtements compensateurs - 01/01/96
Faculté d'odontologie, rue Guillaume-Paradin, 69374 Lyon cedex 08 France
Resumen |
Les techniques de coulées à cire perdue, utilisées en odontologie depuis déjà de nombreuses années, sont toujours confrontées à deux problèmes majeurs : la variation dimensionnelle de la cire ou de la résine utilisée pour la réalisation des maquettes, ainsi que celle des alliages utilisés pour leur reproduction.
Ces variations volumétriques, matérialisées par une contraction linéaire lors du refroidissement (0,4 % pour la cire ; 1,3 % pour les alliages précieux et de 2,1 à 2,3 % pour les alliages non précieux) doivent être compensées par une expansion correspondante du revêtement compensateur utilisé pour la réalisation des moules lors de la fonderie de précision.
Les revêtements compensateurs peuvent être définis comme des matériaux destinés à assurer une expansion compensatrice lors de réalisation de pièces métalliques ou céramiques par la méthode de coulée à cire perdue.
Tous les revêtements comportent un substrat réfractaire, généralement de la silice qui, de par ses propriétés, assure l'expansion thermique et un liant assurant la résistance mécanique du moule.
La nature du liant et la température de coulée nous permettent de distinguer deux grandes catégories :
- les revêtements compensateurs à liant plâtre utilisés pour la coulée des alliages dont la température de fusion est inférieure à 1 100 °C (alliages précieux) ;
- les revêtements compensateurs à liant silicique ou à liant phosphate utilisés pour la coulée des matériaux dont la température de fusion est supérieure à 1 100 °C (alliages non précieux, titane, céramique vitreuse).
Esquema
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