In governmental and technical discourses, telecare systems are described as a solution to the ‘problem’ of aging populations. This paper draws on an ongoing ethnography of the implementation of telecare in one county in England and asks how the promotion and implementation of telecare shapes understandings of what care means for frail older people living at home. We suggest that telecare discourses attempt to divide care work into three distinct domains of practice: monitoring, physical care and social–emotional care. Telecare, in this logic, deals only with monitoring and leaves the other elements untouched. This tripartite division of care, we argue, both diminishes the kinds of care (potentially) offered in telecare and fails to account for the complexities of all kinds of care (physical, social-emotional and telecare). Building on work from disability studies and feminist studies, we suggest that what counts as care needs to be rethought if telecare is to make a positive contribution to the lives of older people and those who care for and about them.

Dans les discours gouvernementaux et techniques, les systèmes de telecare (téléassistance) sont décrits comme une solution au « problème » du vieillissement de la population. Cet article, fondé sur un travail ethnographique en cours sur le telecare mis en œuvre dans un comté d’Angleterre, explore la manière dont la promotion et la mise en œuvre du telecare agit sur les formes de compréhension de ce que signifie le soin pour les personnes âgées, fragilisées qui vivent à domicile. Nous discernons dans les discours sur le telecare une tentative de diviser le travail de soin en trois différents domaines de pratique : la surveillance, le soin corporel et le soin socioaffectif. Dans cette logique, le telecare concerne seulement la surveillance et n’exerce aucune influence sur les deux autres éléments. Cette division tripartite du soin réduit la variété des types de soins (potentiellement) réalisables avec le telecare et ne permet pas de rendre compte de la complexité de la variété des soins dans son ensemble (corporels, affectifs et telecare). Nous fondant sur les disability studies et les études féministes, nous estimons qu’il est nécessaire de repenser ce qui entre dans le soin, si l’on considère que le telecare peut apporter une contribution positive à la vie des personnes âgées et à celle des personnes qui s’occupent et se soucient d’elles.