Introduction La distension pulmonaire ou volume excessif de gaz intraparenchymateux est une conséquence fonctionnelle majeure de la BPCO.

État des connaissances Elle est le plus souvent mesurée par pléthysmographie, méthode de référence. Celle-ci nécessite une méthodologie rigoureuse, en particulier chez les patients très obstructifs. Les techniques par dilution (azote ou plus souvent hélium) exposent à un risque de sous-estimation des volumes si elles sont utilisées seules car elles ne mesurent pas les volumes piégés.

Perspectives La tomodensitométrie thoracique devrait être de plus en plus utilisée avec les progrès de l’imagerie fonctionnelle et la réduction des doses d’irradiation. La capacité inspiratoire est la seule méthode utilisable pour mesurer la distension dynamique d’exercice. C’est par contre un substitut imparfait à la pléthysmographie pour évaluer l’impact d’un bronchodilatateur sur la distension. L’hyperventilation de repos paraît une alternative simple et séduisante pour rechercher une distension dynamique.

Conclusions L’évaluation de la distension est un critère important pour le phénotypage de l’obstruction dans la BPCO. Son histoire naturelle reste à ce jour mal connue.

Plethysmography is the reference method and requires rigorous methodology, particularly in patients with severe airflow limitation. Dilution techniques (nitrogen or most often helium) may underestimate true lung volumes as they do not measure trapped gas.

Inspiratory capacity is the only available method to evaluate exercise induced dynamic hyperinflation. It is an imperfect surrogate of plethysmography for evaluating the reversibility of hyperinflation with bronchodilators. Resting hyperventilation has recently been shown to be a sensitive method to detect dynamic hyperinflation.

Evaluation of hyperinflation is an important criterion in the phenotyping of COPD patients. However, its natural history remains at present poorly defined.