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Treatment of muscle trauma in sportspeople (from injury on the field to resumption of the sport) - 10/06/09

Doi : 10.1016/j.rehab.2008.12.014 
Y. Guillodo a, , b , A. Saraux a
a Service de rhumatologie, CHU de la Cavale-Blanche, 29609 Brest cedex, France 
b Cabinet de médecine du sport du Questel, ZA du Questel, 29200 Brest, France 

Corresponding author.

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Abstract

Objective

Muscle trauma mainly results from sporting activities and accounts for 10 to 55% of sports injuries. However, information on optimal muscle trauma management is scarce. The present study sought to assess the initial treatment of muscle injury in sportspeople, evaluate rehabilitation programs and observe the impact on healing.

Methods

We included consecutive patients consulting for severe muscle pain with a physician at the Questel Sports Medicine Surgery in the city of Brest (western France). The study examined the circumstances of the injury, possible antecedents and the initial treatment (with the RICE protocol). After clinical and ultrasound examinations, each patient was referred to the physiotherapist of his/her choice with an identical recovery program (muscle strengthening exercises, cycling on an exercise bike and guidance on resuming sport). The patient was subsequently interviewed by phone at two time points: four months after the injury, to ascertain the date of resumption of gentle sporting activity (e.g., jogging) or return to the pre-injury sporting level (i.e., full recovery) and to establish whether the patient and the physiotherapist had respectively complied with the prescribed treatment and 15 months after the injury, to investigate any re-injury and/or any other muscle injuries. The patients were classified into two groups: those who were able to resume full sporting activity within 40 days (minor muscle injuries: Group 1) and those who were also able to resume full sporting activity but only after more than 40 days (major muscle injuries: Group 2). We, then, compared the two groups in order to identify factors potentially related to recovery.

Results

Ninety-five cases were included in the study; this corresponded to 93 patients, two of whom had two different injuries each. The RICE protocol: sport was immediately discontinued in 90 cases and shortly afterwards in five cases. Ice was applied in 57 cases (60%) and compression was applied in 17 cases (17.8%). There were 34 patients (35.8%) in Group 1, with an average return to gentle sporting activity (jogging) on day 11 post-injury and full resumption of their sport on day 23. There were 61 cases (64.2%) in Group 2, with an average return to jogging on day 39 and full resumption of their sport on day 69. Compliance with the prescription: rehabilitation was performed in only 62 cases (64.5%), with no major difference between the two groups. In terms of the physiotherapist’s compliance with the prescription, 40 of the 62 patients did some weight training, 29 performed cycling and 58 were given advice on the resumption of sporting activity. Resumption of sport: in both groups, the duration of incapacity did not depend on whether rehabilitation had been performed or not. The second phone interview yielded a total of 84 replies (88%): seven patients (8%) had suffered re-injury in the same muscle group (no difference between Groups 1 and 2) and 22 patients (26%) had incurred injuries in another muscle group.

Conclusion

The RICE protocol might give better results if compression were to be used more extensively. In terms of rehabilitation, therapeutic compliance is rather weak and physiotherapists do not fully comply with physician’s prescription. However, for both minor and major injuries, rehabilitation (to the extent that it was implemented by the physiotherapists in the present study) did not lead to quicker recovery.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Résumé

Objectif

La traumatologie musculaire est principalement d’origine sportive et représente 10 à 55 % de l’ensemble des blessures sportives. Les connaissances sur le traitement sont encore limitées. Nous avons conduit une étude dont le but est double : connaître la prise en charge initiale de la lésion musculaire du sportif ; apprécier l’observance du traitement par rééducation et connaître son impact sur la guérison de la lésion musculaire.

Méthode

Pendant un an, tous les patients consultants pour une douleur musculaire aiguë apparue en sport, ayant consulté un seul médecin du cabinet de médecine du sport du Questel (Brest), ont été inclus. Outre un interrogatoire sur les circonstances de survenu, les antécédents, le patient était interrogé sur la prise en charge initiale (protocole RICE). Après l’examen clinique suivi de l’échographie et, une fois la gestion d’un éventuel hématome réglée, le patient était adressé au kinésithérapeute de son choix, avec le même protocole de rééducation (musculation, vélo, conseils pour la reprise du sport). Puis le patient était contacté, à deux reprises, par téléphone : au quatrième mois (pour connaître la date de reprise du sport doux et du sport au même niveau égale à la guérison, savoir si le patient avait fait la rééducation prescrite et si le kinésithérapeute avait respecté la prescription) et au 15e mois (pour connaître les récidives et/ou autre lésion musculaire). Nous avons distingué deux groupes: le « groupe 1 » : patients ayant pu reprendre totalement le sport dans les 40 jours (lésions musculaires mineures) et le « groupe 2 » : patients ayant pu reprendre totalement le sport au-delà du 40e jour (lésions musculaires majeures). Nous avons comparé les deux groupes pour rechercher les facteurs associés au devenir.

Résultats

Quatre-vingt-quinze cas ont été inclus avec 93 patients (deux patients avec deux lésions différentes) ; protocole RICE : l’arrêt du sport a été immédiat dans 90 cas et retardé dans cinq cas. La glace a été appliquée dans 57 cas (60 %). La compression a été faite dans 17 cas (17,8 %). Il y avait 34 patients (soit 35,8 %) dans le groupe 1 avec, en moyenne, une reprise du sport doux au 11e jour et une reprise totale du sport au 23e jour et 61 patients (64,2 %) dans le groupe 2 avec, en moyenne, une reprise du sport doux au 39e jour et une reprise totale du sport au 69e jour. Observance de la prescription : la rééducation prescrite n’a été faite que dans 62 cas (64,5 %), sans différence significative entre les groupes 1 et 2. Respect de la prescription par le kinésithérapeute : pour ces 62 patients, 40 ont fait du travail musculaire, 29 ont fait du vélo et 58 ont eu des conseils pour leur reprise du sport. Reprise du sport : le temps d’indisponibilité sportive est statistiquement le même que la rééducation soit faite ou pas, avec ou sans musculation, aussi bien pour le groupe 1 que le groupe 2. Pour le second appel téléphonique, nous avons obtenu 84 réponses (88 %) : sept patients (8 %) ont récidivé sur le même groupe musculaire (pas de différence entre les groupes 1 et 2) et 22 patients (26 %) ont eu une autre lésion musculaire.

Conclusion

Le protocole RICE pourrait être optimisé, notamment sur la compression. Pour la rééducation, l’observance thérapeutique est moyenne et les kinésithérapeutes respectent mal la prescription médicale mais, aussi bien pour les lésions musculaires mineures que majeures, la rééducation, telle qu’elle est faite par les kinésithérapeutes, ne permet pas une guérison plus rapide.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Keywords : Treatment, Muscle trauma, Rehabilitation, Sport

Mots clés : Traitement, Muscle, Rééducation, Sport


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Vol 52 - N° 3

P. 246-255 - avril 2009 Regresar al número
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