Améliorer la formation, promouvoir la coopération entre professionnels de santé et organiser l'offre de soins de premier recours sur le territoire sont au centre des réflexions menées par les États généraux de l'organisation de la santé (Égos). Un ensemble de propositions, jugées indispensables par beaucoup pour améliorer l'accès aux soins de l'ensemble de la population. Dans la perspective d'une réforme de la santé qui devrait permettre de « mieux travailler pour mieux soigner », selon les propos de la ministre de la Santé, les Égos^{1Les Égos ont été pilotés par Annie Podeur, directrice de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (Dhos) et le Pr Yvon Berland, président de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS).} ont organisé une vaste concertation avec les acteurs de santé et se sont achevés par une journée de synthèse, le 9 avril 2008 à Paris, qui présentait également les résultats des auditions du deuxième groupe de concertation centré, après les médecins généralistes, sur les autres professionnels de santé de premier recours. En effet, après avoir défini un concept de médecine de premier recours, les Égos proposent des mesures pour améliorer l'accès des patients à des soins de proximité de qualité, tout en conciliant les attentes de professionnels.