Le traitement antalgique de la douleur exige une approche personnalisée, peut-être plus qu'aucun autre problème du patient. L'infirmier(ère), le patient et souvent la famille collaborent pour entreprendre des interventions visant à contrôler la douleur. Les soignants proposent des moyens médicamenteux et non médicamenteux pour la soulager. Pour cela, ils disposent de méthodes physiques telles que le massage et d'approches cognitivocomportementales telles que la relaxation. Ces techniques sont à associer aux thérapeutiques, qui sont de trois types : les antalgiques périphériques, les antalgiques centraux faibles et les antalgiques centraux forts dont le chef de file est la morphine. Il existe d'autres produits prescrits dans les syndromes douloureux chroniques tels que les antidépresseurs et les anticonvulsivants. Les critères de choix de ces différents produits sont en lien avec les résultats de l'évaluation (nature, mécanismes et intensité de la douleur). Dans le cadre des douleurs sévères la morphine est le produit de référence, cependant son utilisation exige la connaissance de sa pharmacologie, car malheureusement ses effets secondaires notamment la pharmacodépendance constituent des freins à son utilisation.