D'après les recommandations établies au cours de la conférence de consensus sur la prise en charge de l'urticaire chronique, les points forts sont : l'importance de l'interrogatoire et de l'examen clinique dans le diagnostic étiologique de l'urticaire chronique, permettant de cibler les examens complémentaires ; l'inutilité de ceux-ci dans l'urticaire isolée ; le bilan allergologique non systématique mais nécessaire pour confirmer une urticaire de contact et une urticaire due à une allergie alimentaire vraie ; pas de justification à la recherche de foyer infectieux en l'absence de signes évocateurs ; pas d'indication d'une biopsie cutanée devant toute urticaire chronique mais seulement si celle-ci est atypique et/ou s'accompagne de signes systémiques ; la prescription d'un traitement anti-H1 de 2^e génération pendant quatre à huit semaines ; l'évaluation après ce délai pour apprécier la tolérance et l'efficacité du traitement et en cas de résistance à celui-ci, modification selon diverses modalités ; la nécessité d'une prise en charge des facteurs psychologiques dans la plupart des cas, étant donné le retentissement très fréquent de l'urticaire chronique sur la qualité de vie.

With regard to the recommendations of the recent consensus conference on the management of chronic urticaria (CU), the major points that were made are the following: the importance of thorough questioning and clinical examination to establish an etiological diagnosis, which allows one to choose complementary examinations if necessary in patients presenting with clinical signs of CU; no systematic complementary examinations in patients presenting with isolated ordinary CU; an allergy workup should not be done systematically in CU patients, except in patients with suspected food allergy or contact urticaria; investigation for sites of infection should not be done in the absence of suggestive signs; skin biopsy is not indicated in patients with CU unless the CU is atypical and/or there are systemic signs; treatment is based on the prescription of second generation anti-H1 anti-histamines for a period of four to eight weeks; evaluation of the tolerance to and efficacy of this treatment at the end of this time is recommended and then, if there is a problem with this treatment, other lines of treatment can be followed; management of psychological factors is recommended in most cases, given that CU very often has an impact on the patients' quality of life.