Au cours des années 1990, le terme de lymphocytes Natural Killer T (NKT) fait son apparition et désigne une population de lymphocytes T qui porte le marqueur NK1.1 (NKR-P1A or CD161). Plus tard, cette population s’est avérée hétérogène et actuellement il est admis qu’elle comporte plusieurs sous-types avec des propriétés fonctionnelles distinctes. Parmi eux, les cellules NKT invariantes (iNKT) sont à l’heure actuelle les plus nombreuses et les mieux décrites. Elles portent la chaîne invariante V⍺14J ⍺18 chez la souris et V⍺24J⍺18 chez l’homme, associée à un nombre restreint de segments Vβ. Cette population particulière de cellules T qui reconnaît des glycolipides au lieu de peptides est impliquée dans la sévérité de l’asthme allergique expérimental. L’influence des cellules iNKT dans la pathologie humaine est encore un sujet de discussion. Nous traiterons brièvement ces points dans les paragraphes suivants.

The term “Natural Killer T (NKT) cells” was first used in the 1990s to designate T lymphocytes expressing the NK marker NK1.1 (NKR-P1A or CD161). Subsequently, this population turned out to be quite heterogeneous and it is now well-established that it includes several subsets with distinct functional capacities. Among them, the invariant NKT (iNKT) cells are at present the most abundant and best characterized subset. They express the invariant V⍺14J ⍺φ0⍺18 chain in mice and the V⍺14J ⍺18 chain in humans, preferentially paired with limited TCR Vβ chains. This particular T cell population, which recognizes glycolipids instead of peptides, is implicated in the severity of experimental allergic asthma. The influence of iNKT cells in the human pathology is still a matter of discussion. Here, we will briefly address these points in the following paragraphs.