Du syndrome d’Ekbom à l’acné névrotique, de la dermite séborrhéique au psoriasis ou à la rosacée, sans oublier la dermatite atopique chez l’enfant, ce sont autant d’atteintes dermatologiques en lien direct ou indirect avec la pathologie psychiatrique. Dans le champ des infections dermatologiques, la prise en charge par le dermatologue et le psychiatre doit être conjointe. La peau est une interface, véritable réceptacle des agressions extérieures, mais aussi espace d’expression des conflits psychiques. Dans ce cadre, la psychodermatologie a toute sa place.

From Ekbom’s syndrome to neurotic acne, from seborrheic dermatitis to psoriasis or rosacea, without forgetting atopic dermatitis in children, these dermatological illnesses all have a direct or indirect link with psychiatric pathology. In the field of dermatological infections, treatment must be provided by both the dermatologist and psychiatrist. The skin is an interface, attacked by external factors, as well as expressing psychic conflicts. In this context, there is a real place for psychodermatology.