La prévalence des hépatites d'étiologie indéterminée, les hépatites cryptogénétiques, est très variable selon les études. Il s'agit d'un diagnostic d'exclusion. L'évolution peut être péjorative. L'étiologie reste hétérogène et les causes possibles sont très probablement diverses, comme une dysimmunité méconnue ou l'infection occulte du foie par un agent viral. Les progrès de la biologie moléculaire et de la virologie ont permis ces dernières années l'identification de nouveaux virus comme le virus de l'hépatite G et le virus TT. Cependant, leur implication dans la pathogenèse hépatique n'a pas été démontrée. Des virus variants du TTV, TLMV, Yonban, Sanban et SEN-V ont été découverts en 2000-2001, leur pathogénicité est d'ores et déjà peu probable. En parallèle, différents travaux ont souligné la réalité d'infections par les virus des hépatites B et/ou C non détectées par les tests diagnostiques classiques. À l'avenir, les progrès de la virologie associés à des études clinicoépidémiologiques robustes permettront probablement d'identifier de nouveaux agents viraux responsables d'hépatopathies cryptogénétiques. Cela permettra d'en améliorer une meilleure prise en charge et probablement le pronostic.

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