Residual dyslipidaemia in patients treated with statins needs to be addressed to reduce the prevalence of cardiovascular disease in primary and secondary care.

To estimate the prevalence of residual lipid abnormalities in statin-treated patients in France.

Plasma concentrations of low-density lipoprotein cholesterol, high-density lipoprotein cholesterol and triglycerides were recorded in patients classified by cardiovascular risk according to guidelines from Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Recruitment took place between September 2008 and February 2009, and involved patients aged >45 years who had been on statin therapy for ≥3 months.

Overall, 39.6% of the 4335 statin-treated patients had lipid values within desirable levels. Low-density lipoprotein cholesterol was not at goal more often (51.8%) in higher risk patients than in all patients averaged (37.2%). Also, high-risk patients with low-density lipoprotein cholesterol not at goal had additional lipid abnormalities (low high-density lipoprotein cholesterol and/or high triglycerides) more frequently (25.6%) than all patients averaged (18.4%).

We conclude that a significant proportion of dyslipidaemic patients at high cardiovascular risk in France are not achieving treatment goals after statin treatment. A significant proportion of these patients might benefit from alternative therapies targeted at improving low-density lipoprotein cholesterol, high-density lipoprotein cholesterol and triglyceride levels. More attention to the management of these patients is needed to use public health resources more effectively.

Les anomalies lipidiques résiduelles chez les patients traités par statines doivent être reconnues afin de diminuer la prévalence de la maladie cardiovasculaire.

Cette étude a été menée afin d’estimer la prévalence des anomalies lipidiques résiduelles chez des patients traités par statines en France.

Les concentrations plasmatiques du LDL-cholestérol, du HDL-cholestérol et des triglycérides ont été analysées chez les patients selon la classification du risque établie par l’Afssaps. Le recrutement s’est déroulé de septembre 2008 à fevrier 2009, incluant des patients agés de 45 ans ou plus et sous statines depuis plus de trois mois.

Au total, 39,6 % des 4335 patients traités par statines ont des valeurs biologiques lipidiques dans les valeurs souhaitables. Le LDL-cholestérol n’était pas à l’objectif thérapeutique plus souvent (51,8 %) chez les sujets à haut risque par rapport à l’ensemble de l’échantillon (37,2 %). De plus, les sujets à haut risque qui n’étaient pas à l’objectif thérapeutique pour le LDL-cholestérol avaient des anomalies lipidiques complémentaires (cholestérol HDL bas ou triglycérides élevés) plus fréquemment (25,6 %) par rapport à l’ensemble des patients (18,4 %).

Une part significative des patients traités par statines en France et à haut risque ne sont pas aux objectifs thérapeutiques recommandés. Certains de ces patients pourraient bénéficier de thérapeutiques complémentaires destinées à améliorer le LDL-cholestérol, le HDL-cholestérol ou les triglycérides. Une attention particulière doit être réservée à ces patients afin d’utiliser les ressources de santé plus efficacement.