In recent years, there has been a notable increase in the number of reports of drug-facilitated crimes (DFCs). Usually, individuals report that they were robbed or assaulted while incapacitated by drugs. Most often, these cases have involved drugs that have the ability to produce an effect that leaves the victim in a semiconscious or unconscious state. It is reasonable to assume that the purpose of drug-induced incapacitation is probably largely unchanged with time. This covers the full range of property offences (particularly theft) and crimes against the person. What have changed are the drugs themselves: the number; type; their accessibility; effects and detection. The purpose of this review is to explore the different aspects related to the involvement and use of ethanol, sedative-hypnotics drugs, gamma-hydroxybutyrate (GHB) and ketamine in DFCs or offences, which may help people working in this field to expand their knowledge for better understanding of the nature of these crimes or offences.

Depuis quelques années, le nombre de cas déclarés de soumission chimique est en progression. Les victimes déclarent qu’elles ont été volées et agressées, alors qu’elles étaient sous l’influence de substances qu’elles ont ingérées à leur insu. La plupart du temps, les substances responsables ont la propriété de produire des effets tels que la victime se retrouve dans un état semi-inconscient, voire inconscient. Il est raisonnable de penser que les mobiles à l’origine des soumissions chimiques n’ont pas changé au cours du temps. Ceux-ci englobent des infractions sur des biens (en particulier des vols) aussi bien que des crimes sur des personnes. Ce qui a changé se rapporte aux substances elles-mêmes : nombre, type, accessibilité, effets et détection. L’objet de cette revue se rapportant à l’éthanol, aux substances sédatives et hypnotiques, à l’acide gamma-hydroxybutyrique et à la kétamine, est de faire une synthèse sur ces substances pour tenter d’expliquer pourquoi on les retrouve dans les cas de crimes ou délits.