L’enquête allergologique alimentaire est systématique chez l’enfant asthmatique : contre - 05/04/11
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Résumé |
En France, la prévalence de l’allergie alimentaire est évaluée à 4,7 % et parmi ces allergiques, 5 % aurait de l’asthme. Ce pourcentage est faible, mais l’association induit une sévérité accrue. La détresse respiratoire est, en effet, la cause principale du décès des allergiques aux aliments. Toutes ces relations entre asthme et allergie alimentaire ont été bien décrites pour les formes sévères des deux maladies. Mais l’association n’est pas seule responsable de la gravité du syndrome. Les publications font état aussi et d’un mauvais contrôle de l’asthme et d’une mauvaise prise en charge de l’accident anaphylactique alimentaire (absence d’injection d’adrénaline, par exemple). Ce n’est pas en allant à la recherche d’éventuels aliments allergisants chez l’enfant asthmatique (10 à 12 % de la population enfantine en France) que l’on va améliorer la prise en charge, mais en éduquant, en accompagnant ce malade chronique. Si, cependant, la décision d’un éventuel dépistage systématique est prise, il faudra choisir les bons outils, il faudra savoir interpréter des examens qui, avec les progrès de la biotechnologie, ont une relevance difficile à décrypter. La démarche diagnostique sera expliquée à travers la lunette critique du praticien. Certains tests, réalistes, comme la provocation orale, sont dangereux, d’autres, modernes sont très onéreux et ne peuvent pour le moment être largement diffusés. En somme, il faut changer le titre de l’article si l’on s’adresse à un allergique qui s’ignore et écrire : « l’enquête allergologique alimentaire doit être sélective chez l’enfant asthmatique mal contrôlé ».
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Abstract |
In France, the prevalence of food allergy is estimated at 4.7% and 5% among those with allergies have asthma. Even the percentage is low; the association induced a greater severity. Respiratory distress is indeed the main cause of death in food allergic individuals. All these relationships between asthma and food allergy have been well described for severe forms of both diseases. But the association is not solely responsible for the severity of the syndrome. Literature argue for poor control of asthma control and poor management of anaphylaxis induced by food (e.g. no epinephrine injection). To improve the management, it’s needed to educate, to accompany patient with chronic diseases before searching food allergies in asthmatic children which concern 10 to 12% of the child population in France. If systematic screening is the option, we must choose the right tools, we must learn to interpret the tests which, together with advances in biotechnology, are difficult to interpret with relevance. The diagnostic approach will be explained with critical view by the practitioner. Some of the tests, realistic, such as oral challenges are dangerous, others one are modern, expensive and may not yet be widely disseminated. At least, we need to change the title of the article if you go to an allergist who does not know and write: “Investigations for food allergy must be selective in children with asthma poorly controlled”.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Allergie alimentaire, Asthme et facteurs de risque, Anaphylaxie, Protéines recombinantes
Keywords : Food allergy, Asthma and risk factors, Anaphylaxis, Recombinants proteins
Esquema
Vol 51 - N° 3
P. 354-359 - avril 2011 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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